Barbet
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Nomenclature FCI : Groupe 8, Section 3, n°105 |
Taille |
de 53 à 65 cm |
Constitution |
type médioligne, longueur légèrement supérieur à la hauteur |
Poil |
Long, laineux, frisé. |
Robe |
Unicolore, différentes couleurs acceptées. |
Tête |
Crâne rond, stop marqué, poil formant une barbe. |
Yeux |
Ronds de préférence marron foncé. |
Oreilles |
Tombantes, larges. |
Queue |
Un peu relevée, attachée bas. |
Comportement / Caractère |
Équilibré, sociable, aimant l'eau. |
Le barbet est un chien d'eau français. Il appartient au groupe 8 (Chiens rapporteurs de gibier - Chiens leveurs de gibier - Chiens d'eau). C'est l'ancêtre du caniche et de nombreux autres chiens, comme les griffons par exemples.
Il peut être de plusieurs couleurs, mais la principale est le noir. On rencontre aussi des barbets bruns et des sables, mais ils sont plus rares. Des taches blanches sont tolérées. Le poil du barbet est frisé à tendance légèrement ondulée. Il doit avoir en moyenne une longueur de 5 cm. La taille du barbet doit être de 53 à 61 cm au garrot pour une femelle et de 58 à 65 cm au garrot pour un mâle (Standard FCI 2006).
À l'origine, ce chien était utilisé comme chien de chasse en marais, mais il est à l'heure actuelle principalement utilisé comme chien de compagnie. Chien calme à l'intérieur, il aime se dépenser à l'extérieur. C'est un chien sportif qui appréciera les balades à pied, à vélo ou à cheval et qui ne se fera pas prier pour un parcours d'agility…
Le barbet doit être brossé une fois par semaine. Son poil doit également être recoupé aux ciseaux environ tous les deux ou trois mois pour garder une taille raisonnable. On peut aussi le tondre, généralement une à deux fois par an.
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Barzoï
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Nomenclature FCI : Groupe 10, Section 1, n°193 |
Taille |
68 à 85 cm: chien de grande taille. |
Constitution |
Non indiquée dans le standard. |
Poil |
Soyeux, doux et souple, ondulé. |
Robe |
Combinaison de toutes couleurs sauf bleu et marron. |
Tête |
Sèche, étroite, stop peu marqué, grande truffe. |
Yeux |
Noisette foncé ou brun foncé, en amande. |
Oreilles |
Petites, mobiles, attachées haut, plutôt en arrière. |
Queue |
Longue, en forme de sabre, garnie d'un panache. |
Comportement / Caractère |
Calme, équilibré. S'excite à la vue de gibier. |
Le Barzoï est une race canine originaire de Russie. La Fédération Cynologique Internationale le reconnaît sous le nom de Rousskaya Psovaya Borzaya (psovaya borzaya signifiant "chien rapide à poils longs"). Il est classé dans les chiens du groupe 10, les lévriers. On l'appelle aussi lévrier russe ou lévrier Barzoï.
Utilisation: lévrier de chasse, de course et de poursuite à vue sur leurre.
C'est un très beau lévrier, grand, élancé, élégant, à l'allure aristocratique. Il a une conformation harmonieuse, une taille imposante, une fourrure riche et belle en couleurs, des proportions équilibrées et des mouvements gracieux; il dégage une indéniable noblesse.
Un superbe Barzoï de 6 ans
Bien entraîné, il est rapide et endurant à la course. Il peut être dangereux au combat car il est puissant et courageux.
Sa taille va de 75 à 85 cm au garrot, pour les mâles, et de 68 à 78 cm au garrot pour les femelles. Son entretien se limite au strict minimum, pour un chien à poils longs: un bon brossage soigneux, une à deux fois par semaine, suffit. Pas de bain sans nécessité, sauf naturellement deux jours avant une exposition (afin que le poil soit particulièrement beau et naturel) car il est de rigueur de présenter à un juge un chien en parfaite condition.
Les origines du Barzoï sont lointaines et controversées.
Il serait issu de croisements entre différents lévriers asiatiques (à l'origine sloughi/tazi) et le Laïka, chien de type spitz, à poils longs, originaire de Russie septentrionale, utilisé notamment pour la chasse et le trait. D'autres croisements sont sans doute intervenus par la suite. Par ailleurs, en l'état actuel des connaissances, on ne saurait exclure la possibilité d'une origine directement liée à la faune sauvage. En tout état de cause, la sélection opérée par les éleveurs a abouti à la création d'une race plus ou moins homogène, dès la fin du XVIIIe siècle.
La première mention d'un lévrier russe - mais pas forcément du psovoi borzoi - en France, date du début du XIe siècle. Selon une chronique, Anne de Kiev, fille de Iaroslav le Sage, grand-prince de Kiev, qui épousa en secondes noces le roi Henri Ier, était escortée de trois lévriers: un noir, un gris et un fauve. Elle aimait, nous dit-on, beaucoup chasser à courre.
On sait également qu'en 1519, le roi du Danemark, Christian II, offrit à François 1er, roi de France, des lévriers de race russe, ramenés de Moscovie.
Dans son Rerum Moscoviticarum Commentarii (Commentaires sur les affaires moscovites), publié en 1549, le baron Sigismund von Herberstein, ambassadeur de l'empereur Maximilien 1er auprès du grand-prince Vassili III de Moscou, a décrit une chasse grand-ducale à laquelle il assista en qualité d'invité. Cette chasse se déroulait de la manière suivante: des rabatteurs battaient les bouquets d'arbres et les broussailles pour en faire sortir les lièvres et lorsque ceux-ci apparaissaient à découvert, les chasseurs postés alentour lâchaient leurs lévriers. Selon Artem Boldarev, lui-même propriétaire d'une célèbre meute (Woronzova) et grand connaisseur de la race, "c'était bien avec des borzoïs que chassait le grand-prince Vassili III. Il existe une miniature de missel où il est représenté allant en pèlerinage, assis dans un traîneau et suivi de son écuyer de chasse menant en laisse sa svora composée de trois borzoïs. Ceux-ci sont très reconnaissables à leur museau allongé, à leur long poil et à leur queue en forme de faucille".
La première description connue d'un lévrier russe à poil dense date du début du XVIIe siècle (1635). Elle se trouve dans un ouvrage intitulé "Les règles de la chasse avec le lévrier à poil long", rédigé par Christian von Lessing, de Riga.
Au XVIIIe siècle, la chasse à courre atteint son âge d'or, en Russie. La plupart des membres de la dynastie des Romanov (fondée en 1613) et de la noblesse terrienne russe ont, de tout temps, aimé et assidûment pratiqué la chasse à courre, avec des Barzoïs, voire d'autres lévriers, et des chiens courants. Cette forme de chasse est unique en son genre: elle implique une meute de chiens courants et une meute de Barzoïs. Lancée dans les sous-bois par les veneurs à cheval, la meute de chiens courants rabat le gibier en terrain découvert, en direction des Barzoïs postés à distance. Les chasseurs à cheval mènent les Barzoïs en svora de deux ou trois (le mot svora désigne aussi bien le couple ou le trio de chiens que la longue lanière de cuir qui les retient). Aussitôt libérés à la vue du gibier, les Barzoïs doivent le rattraper pour le tuer ou l’immobiliser. Qu'ils chassent par goût ou par tradition, les Russes entretiennent alors des équipages fastueux. A l'exemple d'un certain Samsonov, à Smolensk, qui possède un millier de chiens et, nous dit-on, ne manque jamais d'ajouter les mots "premier chasseur de Russie" après sa signature. Le Barzoï est élevé en meutes bien distinctes (couleurs de robes, nature du poil, formes de têtes, tailles etc.) selon les goûts respectifs des chasseurs. On l’utilise pour la chasse au lièvre, au renard mais aussi au loup, au cerf ou au sanglier.
L'abondante iconographie picturale disponible dès le XIXe siècle atteste que la race est désormais à son point culminant, même dans la diversité de ses types. Mais l'abolition du servage, en 1861, lui porte un premier coup presque fatal. Les propriétaires terriens perdent une importante main-d'oeuvre gratuite. "Les neuf-dixièmes des équipages de chasse sont liquidés", écrit Artem Boldarev. Pourtant, il en reste encore un grand nombre.
A partir des années 1870, le Barzoï se dissémine peu à peu dans le monde entier. On commence à le connaître en Angleterre, en France, en Amérique et ailleurs. Toutefois, la morphologie de certains individus donne matière à discussion. Les types sont très variables, souvent abâtardis. En Russie, quelques éleveurs se mobilisent pour tenter de sauver la race, à l'aide des dernières meutes disparates qui existent encore. En 1873, et à l'initiative du comte V.A. Cheremetiev, ils fondent l'"Association impériale pour la propagation des chiens de chasse et la réglementation de la chasse". Celle-ci organise des expositions et des épreuves de courre en champ clos.
En 1887, le grand-duc Nicolaï Nicolaïevitch Romanov (1856-1929) crée sa propre chasse, sur le domaine de Perchino (province de Toula). Sa meute restera la plus célèbre et sans doute la plus belle parmi toutes les autres dont l'histoire a retenu le nom. Nicolaï Nicolaïevitch était non seulement un grand militaire de carrière mais aussi un chasseur passionné et un éleveur avisé. On peut par ailleurs admettre que, s'agissant de ses équipages de chasse, il prenait volontiers conseil auprès de son intendant, Dmitri Valtsov, auteur d'un ouvrage de référence, consacré à Perchino ("La Chasse de Perchino"), publié en Russie, en 1913.
Malheureusement, la Révolution russe de 1917 va quasiment anéantir le Barzoï dans son pays d'origine. Par chance, les nombreux individus exportés précédemment - en particulier de Perchino - dans plusieurs pays d’Europe et même aux États-Unis permettront de sauver la race.
Le Barzoï a été très à la mode dans la société de l’entre-deux-guerres.
Son iconographie est extrêmement riche (tableaux, bronzes, faïences, porcelaines, illustrations, cartes postales, affiches, photos). Puis il est retombé dans un semi-oubli, après la Seconde Guerre mondiale.
Hormis les pays où l'on peut encore chasser avec des lévriers (Fédération russe, pays de l'Est et États-Unis notamment), le Barzoï est surtout devenu un chien de compagnie, qui fréquente aussi souvent les cynodromes et les terrains aménagés pour la poursuite à vue sur leurre. La poursuite à vue sur leurre (faux gibier en peau ou en plastique) - ou PVL - convient très bien au Barzoï car elle lui permet de satisfaire à ses instincts de chasseur tout en montrant son intelligence au courre.
Le Barzoï est un animal doux, calme, réservé - notamment avec les gens qu'il ne connaît pas. Mais cette "eau dormante" peut aussi cacher un tempérament fougueux. Certains sujets bien nés, encore très proches de leurs ancêtres chasseurs, possèdent plus que d'autres un feu intérieur qui ne demande qu'à fuser, toute leur vie durant. Vivre avec un Barzoï n'est pas toujours de tout repos!
Le Barzoï s'attache très fort et même exclusivement à la personne qui l'élève et qui s'en occupe le plus. Mais il n'est jamais servile! Il peut être un excellent gardien. Il se montre parfois impatient avec les enfants dont l'agitation le poussera à fuir ou - on ne peut l'exclure - à réagir de manière agressive, s'il est vraiment "poussé à bout". Très intelligent, parfois aussi têtu qu'une mule, il requiert une éducation tout en finesse mais une main de fer dans un gant de velours. Car il est très sensible et ne supporte pas la brutalité.
Pour être équilibré, le Barzoï adulte a besoin de se dépenser, de jouer et de courir tous les jours (attention: l'exercice du jeune Barzoï en croissance doit être soigneusement modulé, jusqu'à l'âge d'environ 12 mois). A la maison, il aime le confort et la tranquillité.
L'entretien du Barzoï se limite au strict minimum, pour un chien à poils longs: un bon brossage soigneux, une à deux fois par semaine, suffit. Un bain de temps à autre et en particulier deux jours avant une exposition (afin que le poil soit particulièrement beau et naturel).
S’il est élevé de manière appropriée et s’il vit dans des conditions favorables à son développement, à son épanouissement, le Barzoï est un animal vigoureux et résistant. Cela dit, son espérance de vie est de 13 ans, rarement plus. En règle générale, les femelles vivent plus longtemps que les mâles.
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Basenji
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Nomenclature FCI : Groupe 5, Section 6, no 43 |
Taille |
40 cm (femelle), 43 cm (mâle)
— taille moyenne. |
Constitution |
9.5 kg (femelle), 11 kg (mâle)
— svelte. |
Poil |
Court, luisant, serré. |
Robe |
Différentes couleurs acceptées. |
Tête |
fine, front ridé, stop léger. |
Yeux |
Foncés, en amande. |
Oreilles |
Petites, pointues, dressées. |
Queue |
Longue, s'enroule en boucle. |
Comportement/Caractère |
N'aboit pas, propre, intelligent. |
Le basenji est une race de chien originaire d'Afrique
centrale et plus spécialement du Congo Il tire son nom
d'u mot péjoratif bantou signifiant « indigènes », « sauvages » ou « primitifs », comme par exemple mosɛ́nzi/basɛ́nzi en lingala, ce mot étant à l'origine une insulte donnée par les colons blancs aux indigènes analphabètes, « mon singe » a donné mosɛ́nzi, qui selon les règles grammaticales devient basɛ́nzi au pluriel. On l'appelle parfois aussi terrier Nyam-Nyam ou terrier du Congo. C'est un de les seuls chiens domestique qui ne descend pas des loups. Il descend, supposement des chacals.
Typiquement, le mâle doit peser 11kg pour 43cm et la femelle 9,5kg pour 40cm. Le basenji a une peau très souple et des poils fins. La robe peut être noire pure ; noire et blanche; fauve et blanche ; rouge et blanche; noire, feu et blanche; bringée. On distingue, à la couleur de la robe, le basenji des plaines et le basenji des forêts. Il a la caracteristique étrange de rougir des yeux et des oreilles lors qu'il ressent une vive émotion.
Le basenji est une race très ancienne, qui existe depuis des milliers d'années. On a retrouvé des représentations d'un chien lui ressemblant dans plusieurs tombeaux de pharaons. Il semble que cette race ne soit arrivée en Europe qu'au XXe siècle.
Chien de chasse ou de compagnie, le basenji est un chien primitif. La fédération cynologique internationale le classe d'ailleurs dans le groupe 5, les chiens de type spitz et de type primitif. Ce chien n'aboie pas mais émet des sons ressemblant à des chants tyroliens ce qui en fait sa principale caractéristique.
Autre caractéristique, la femelle basenji n'est en chaleur qu'une fois par an (contre deux fois par an pour la plupart des autres races de chiens).
Il possède également quelques points communs avec le chat puisqu'il évite généralement le contact avec l'eau et qu'il procède lui-même à sa toilette en se léchant longuement. Il n'apprécie pas en outre les courants d'air et le vent.
Indépendant mais cependant affectueux, il ne supporte pas de rester seul trop longtemps. Plutôt remuant, il peut s'adapter à une vie en appartement, mais uniquement si on lui permet de se dépenser très régulièrement.
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Berger de Beauce
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°44 |
Taille |
61 à 70 cm, grand chien |
Constitution |
30 à 50 kg (indicatif) |
Poil |
Ferme, couché, de 4 à 5 cm de long |
Robe |
Noir et feu ou arlequin (bleu bigarré marqué de fauve) |
Tête |
Crâne plat ou légèrement arrondi d'un côté à l'autre.
stop peu accusé
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Yeux |
Horizontaux, de forme légèrement ovale, marron foncé |
Oreilles |
Semi-dressées ou tombantes |
Queue |
Entière, portée bas |
Comportement / Caractère |
Franc, sage et hardi |
Beauceron, Berger de Beauce, Berger français et Bas-Rouge sont les dénominations de cette race de chien de berger d'origine française.
Le Berger de Beauce est un chien de grande taille, solide, rustique, puissant, bien charpenté et musclé, sans lourdeur. Son poids avoisine les 35 kg pour les femelles et les 45 kg pour les mâles. Sa hauteur au garrot va de 65 à 70 cm pour les mâles, et de 61 à 68 cm pour les femelles. Celles-ci peuvent donc être aussi grandes que les mâles.
La tête du Beauceron est bien ciselée, ses traits sont harmonieux; vues de profil, les lignes du crâne et du chanfrein sont sensiblement parallèles.
Le poil est ras sur la tête, fort, court, gros, ferme et couché sur le corps (3-4 cm de long). La robe est soit de couleur noir et feu (comme le Rottweiler ou le Dobermann), soit arlequin (bleu bigarré marqué de fauve).
Jadis, les oreilles étaient traditionnellement taillées. Mais la Convention européenne pour la protection des animaux de compagnie, qui a interdit cette pratique, est appliquée en France depuis le 18 mai 2004; la photo de l'article montre un chien aux oreilles taillées. Naturelles, les oreilles doivent être tombantes ou semi-dressées, jamais totalement dressées et fermes (défaut éliminatoire), non plaquées.
Le Beauceron est - avec son cousin, le Berger de Brie (ou Briard) - l'un des seuls chiens présentant un double ergot à chacune des pattes postérieures.
Comme la plupart des bergers européens continentaux, le Beauceron remonte au canis palustris (ou « chien des Tourbières »). Les évolutions et les apports intervenus au cours des siècles indiquent un tronc commun originel relativement disparate, compte tenu de la morphologie polyvalente requise par la fonction de berger et des spécificités de la race.
À l'origine destiné à protéger les troupeaux de moutons, le chien de berger s'est vu attribuer un rôle de chien de conduite, au Moyen-Âge, via l'application du principe de vaine pâture. En raison de son imposante stature, l'ancêtre du Berger de Beauce a certainement assumé la double fonction de protection et de conduite des troupeaux, dans les plaines françaises, alors que les chiens de taille moyenne effectuaient le même travail en montagne. Dans son Cours d'agriculture, l'abbé François Rozier mentionne un mâtin « hardi » et « capable d'attaquer et de terrasser un loup », qui pourrait être entré dans le patrimoine génétique du Beauceron, parmi d'autres ascendants.
Aujourd'hui, Briard et Beauceron n'ont plus de troupeaux à garder dans les verts pâturages du Nord de la France, devenus des champs de blé et de maïs. Aussi ne les voit-on plus que dans les concours.
16 chiens de berger sont présentés lors de la première exposition canine française, en 1863. 13 d'entre eux montrent un type lupoïde et une robe noir et feu. Il s'agit certainement de la première apparition officielle des ancêtres du Berger de Beauce.
En 1893, le vétérinaire Pierre Mégnin, à l'origine de l'appellation « Berger de Beauce », publie les caractéristiques du chien. Il le différencie de son cousin à poil long, le Berger de Brie. La même année, le premier sujet, Bergère de la Chapelle, est inscrit au Livre des Origines Français.
En 1896, une commission expressément créée pour examiner les caractéristiques des deux principaux chiens de berger français: l'un à poil court (le Berger de Beauce), l'autre à poil long (le Berger de Brie), définit les bases de la sélection. Cette commission, composée d'experts et d'agriculteurs-éleveurs (mais sans bergers!), détermine les critères de la race et officialise la dénomination « Berger de Beauce », en stipulant bien qu'il ne s'agit nullement de la région d'origine mais d'une convention de langage.
De cette commission naît, la même année, le Club Français du chien de Berger. Un premier standard est publié l'année suivante. Relativement vague, il admet une taille de 60 à 70 centimètres, sans distinction de sexe, et il autorise différentes couleurs de robe. En 1911 et à l'initiative de l'éleveur Siraudin, on crée le Club des Amis du Beauceron, club officiel de la race. Le standard est alors revu pour homogénéiser la taille et supprimer les robes devenues rares.
La quasi-disparition progressive du pastoralisme dans les plaines françaises (première moitié du XXe siècle) oblige le Berger de Beauce à se reconvertir. Comme certains de ses cousins, il réussit brillamment ce pari. Dans les disciplines de défense tout d'abord, mais surtout dans un double rôle qu'il remplit à merveille: chien de garde et chien de compagnie. Quelques bergers l'utilisent encore pour la conduite de troupeaux. Certains propriétaires de Beaucerons pratiquent l'un ou l'autre sport canin avec leur chien. Le Beauceron fait partie des quelques races admises dans les disciplines comprenant une épreuve de mordant.
En France, le nombre annuel de naissances est relativement stable (entre 3000 et 4000), depuis les années 1970, la race n'ayant jamais subi les conséquences d'un effet de mode passager. Le Berger de Beauce figure dans le top 15 des naissances en France. Mais la race pourrait bien souffrir de l'interdiction de la coupe des oreilles car le port des oreilles semi-dressées ou tombantes change radicalement la physionomie du chien. Depuis cette même période, le Beauceron s'exporte mais il reste relativement discret en dehors de l'Hexagone.

Le Beauceron est un chien impressionnant mais aussi très affectueux, qui se plaît en compagnie des humains. Endurant, hardi, vif et fougueux, il doit pouvoir se dépenser régulièrement. Il exige un dressage ferme et parfaitement maîtrisé car, à part sa puissance physique, il a beaucoup de tempérament. En général, il est amical avec les enfants de la famille. Mais il est connu pour n'avoir "qu'un maître", c’est-à-dire qu'il réserve sa préférence à une seule personne, au sein de la famille. Polyvalent et sportif, il s'adapte à de nombreuses activités: agility, obéissance, recherche en décombres, gardiennage, pistage, questage (ou quête), cavage.
L'éducation du Berger de Beauce est des plus faciles, même si elle nécessite bien sûr une "main de fer dans un gant de velours". Un dressage patient, progressif et constant, toujours respectueux de son tempérament bourru mais brave, fera du Beauceron un compagnon serviable - non pas servile, dominé sans être soumis, joyeux et disponible. Fier comme peut l'être un "gentilhomme campagnard" (citation de Colette), il n'acceptera qu'un temps l'injustice et les mauvais traitements.
L'oisiveté et la solitude sont ses pires ennemis...
Une niche à l'abri de l'humidité et des courants d'air, de l'exercice physique, une alimentation adaptée, une éducation correcte suffiront au Beauceron qui donnera alors le meilleur de ce qu'il a en lui.
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Basset artésien normand
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 1.3, n°34 |
Taille |
de 50cm a 1m de la trufe a la base de la queue, haut de 26 à 36 cm |
Constitution |
14 à 25 kg : chien long, compact. |
Poil |
Ras, court et serré. |
Robe |
Fauve à manteau noir et blanc ou fauve et blanc. |
Tête |
Crâne en dôme, stop marqué, truffe noire et large. |
Yeux |
De forme ovale, grands et foncés. |
Oreilles |
Souples, tombantes, attachées bas. |
Queue |
Longue, portée en sabre. |
Comportement / Caractère |
Fin de nez, gai, très affectueux. |
Le basset artésien normand est une race de chien de chasse d'origine française. Créé au XIXe siècle, il résulte de croisements entre des bassets de Normandie (ou basset de Lane) et des bassets d'Artois (issus du Chien d'Artois), deux races aujourd'hui disparues. Le premier standard rédigé date de 1898, il fut modifié en 1910 et en 1923. La race fut introduite en Angleterre et aux États-Unis. Au départ créé pour la chasse, de nos jours c'est surtout un chien de compagnie.
Le basset artésien normand est un chien calme, doux et affectueux, mais qui n'aime pas être seul. Ils sont un peu nombrilic, mais vraiment sage. Ils adorent qu'on s'occupe d'eux, surtout pour jouer ou pour parler car ils écoutent vraiment. Ils sont les parfaits compagnons du cuistot, guettant tout ce qui est capable de tomber. Attention à sa détente, car il est capable de sauter étonnement haut et de rester sur ses pattes arrières.
Ses qualités de chasseur sont un nez fin. Cependant, il n'est pas trop rapide, son maître pourra le suivre. Attention cependant, ses petites pattes lui interdisent les terrains trop accidentés. Il n'aime pas l'eau en général.
A la maison, c'est un chien gai et patient avec les enfants. D'un naturel plutôt obéissant, il nécessite cependant une éducation ferme quand il est petit, car c'est un animal têtu. Il peut vivre en appartement, à condition de l'y habituer très jeune et de le sortir fréquemment. Sa queue est une arme redoutable contre les verres posés sur les table basses...
Il est très casanier: une fois habitué a l'emplacement des choses dans une pièce, à l'emplacement de son panier et à son rythme de vie, il déteste tous les changements. Déplacer un meuble, et il est capable de rester à l'emplacement du meuble pendant des jours entiers !
Comme de nombreux chiens long, il a tendance à dormir dans des positions parfois vraiment comique, notamment sur son dos pour se le masser.
Le basset artesien normand est un chien qui se lave environ tous les 6 mois.Il est conseillé de le promener en laisse car c'est un chien de chasse et si il court apres un animal on a peut de chance de le rattraper. En general si on veut un b.a.n il faut aller le chercher en Normandie. Ils sont de plusieurs couleurs marron,noir,beige.c'est un chien de chasse de terrier il aime bien attraper les lapins,les lievres,mais pas les grosses bête!Mais en tout cas c'est un chien beau,intelligent,affectieux et musclé!
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Basset bleu de Gascogne
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 1.3, n°35 |
Taille |
34 à 38 cm, chien de petite taille |
Constitution |
17 kg environ |
Poil |
Court, demi-gros, bien fourni |
Robe |
Mouchetée (noir et blanc) donnant un reflet bleu ardoise |
Tête |
Crâne légèrement bombé, stop peu accentué, truffe large |
Yeux |
Forme ovale, enfoncés, bruns |
Oreilles |
Tombantes, longues, fines et papillotées |
Queue |
En lame de sabre. Au repos son extrémité atteint juste le sol. |
Comportement / Caractère |
Nez fin, actif, affectueux. |
Le basset bleu de Gascogne est une race de chien de chasse originaire de France. malgré son nom, il ne proviendrait pas de Gascogne. Ses origines sont d'ailleurs assez controversées. Pour certains, il serait le résultat d'une mutation du Grand Bleu de Gascogne. Pour d'autre il proviendrait du croisement entre des Bassets Saintongeois et des Bleus de Gascogne. La race est identifiée clairement vers la fin du XIXe siècle et un premier standard est rédigé en 1919. Après la Seconde Guerre mondiale, elle se fait très rare, et redevient plus courante après 1980.
A l'origine utilisé pour la chasse, le basset bleu de Gascogne bénéficie d'une belle voix et d'un bon flair. Peu rapide, il peu cependant accéder à différent types de terrains, tant que ce n'est pas trop escarpé. On peut chasser avec lui seul ou en meute, car il tolère très bien ses congénères. Il convient à différents type de gibiers mais sa spécialité est le lapin de garenne ou le lièvre.
C'est un chien facile à dresser, affectueux, gai et curieux. Il peut vivre en appartement, mais il faudra alors l'y habituer dès son plus jeune age et lui permettre des sorties fréquentes. De plus, un dressage ferme est nécessaire, car tout le monde n'appréciera pas forcément sa voix.
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Basset des Alpes
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 2, n°254 |
Taille |
34 à 42. Chien plutôt petit |
Constitution |
Environ 18 kg. |
Poil |
Poil double très dense avec un sous poil épais. |
Robe |
Fauve tirant sur le rouge, ou noire et feu rouge-brun. |
Tête |
Crâne légèrement bombé, stop léger, truffe noire. |
Yeux |
Iris marron foncé, paupières noires. |
Oreilles |
Tombantes, lisses et larges. |
Queue |
En brosse, atteignant tout juste le sol. |
Comportement / Caractère |
Impavide, éveillé et aimable |
Le basset des Alpes est une race de chien de chasse. La fédération cynologique internationale attribue son standard à l'Autriche et le reconnaît donc sous le nom de alpenländische Dachsbracke. On le connaît aussi sous les noms de braque basset des Alpes et braque basset des Monts Métallifères
Le basset des Alpes serait originaire d'Allemagne, plus précisément des Monts Métallifères entre la Bohême et la Saxe. La race se répandit très vite et fut initialement connue sous le nom de braque de Mauersberg.
L'association cynologique faîtière autrichienne le reconnut en 1932. La fédération cynologie internationale valide son standard en 1975.
C'est un chien adapté à la chasse au lièvre, au renard, au sanglier, au cerf, ou pour rapporter le gibier à plume. Également adapté pour la chasse au sang (suivre la piste d'un gibier blessé). La chasse en meute ne lui convient pas. Il est doté d'un nez fin, et se révèle endurant et tenace. Affectueux, il est pourtant peu adapté à la vie citadine, à moins de l'y habituer très jeune.
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Basset fauve de Bretagne
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 1.3, no 36 |
Taille |
32 à 38 cm (avec 2cm de tolérance) :
chien plutôt petit. |
Constitution |
16 à 18 kg (indicatif). |
Poil |
Poil très dur, sec, assez court. |
Robe |
fauve, allant du froment doré
au rouge brique. |
Tête |
Allongée, truffe noire
museau plutôt effilé. |
Yeux |
Ni proéminents ni trop enfoncés,
couleur marron foncé. |
Oreilles |
Tombantes, terminées en pointes,
tournées vers l'intérieur. |
Queue |
Longueur moyenne,
portée légèrement en faucille. |
Comportement
Caractère |
Sociable, affectueux, équilibré |
Le basset fauve de Bretagne est une race de chien de chasse originaire de France, de Bretagne (comme l'indique son nom).
Il descend d'une très ancienne race de chien, le grand fauve de Bretagne, aujourd'hui disparu. Il résulte de croisements entre ce grand fauve et des bassets vendéens. Cette race existeraient depuis au moins le XXIe siècle.
Un standard officiel est rédigé en 1921, mais la race avait cependant tendance à se faire rare. Après le Seconde Guerre mondiale, Marcel Paumbrun, alors président de la Société Canine bretonne, reconstitue un élevage de qualité en effectuant des retrempes avec le basset griffon Vendéen et le teckel à poil dur.
Aujourd'hui, on rencontre surtout cette race en France et en Angleterre.
Malgré son air farouche, c'est un chien calme et affectueux qui a souvent tendance à rechercher la compagnie des humains.
Son côté rustique et joueur fait qu'il s'adapte très bien à tout environnement, y compris à la ville mais à condition de l'y habituer très tôt.
En tant que chien de chasse, on l'emploie surtout pour chasser le lapin de garenne. Son poil rêche lui permet de s'aventurer sans problème dans les fourrés pour y débusquer le gibier. Il est très endurant (mais attention à bien hydrater le chien en battue car les dépenses énergétiques sont très importantes. Ne pas hésiter non plus à augmenter les rations journalières).
En meute, le basset fauve de bretagne est sociable. Les conflits entre chiens sont généralement très rares. Si le cas se présente, les échauffourées sont courtes, mais suffisamment longues pour réinstaurer la hiérarchie. Le groupe est dirigé par un meneur, facilement identifiable par sa robustesse, son caractère.
En élevage, les parturientes produisent en moyenne 5 à 6 chiots. Attention, un élevage doit répondre à des directives d'hygiène particulières. Bien que le basset soit un chien très rustique, il faut lui apporter toute l'asssitance nécessaire pour le bon déroulement de la mise bat.
(En cas de difficulté d'expulsion, faire appel à un médecin vétérinaire qui prendra les mesures nécessaires pour assister votre chien).
La mise bat est un effort d'une grande intensité (les contractions musculaires utérines sont d'une puissance colossale à leur échelle). Il faut contrecarrer les pertes énergétiques par une alimentation appropriée, qui apportera, à la mère et aux petits, tous les nutriments essentiels à leur constitution. Les premiers apports alimentaires sont cruciaux pour la construction d'un capital osseux de qualité.
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Basset Hound
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Nomenclature FCI :
Groupe 6, Section 1.3, no 163 |
Taille |
33 à 38 cm : plutôt petit. |
Constitution |
25 à 30 kg (indicatif). |
Poil |
Lisse, court et serré. |
Robe |
En général noir/feu/blanc
ou citron/blanc (d'autres
couleurs sont admises). |
Tête |
Crâne en dôme,
avec la peau lâche. |
Yeux |
En forme de losange,
de couleur foncée. |
Oreilles |
Tombantes, longues
et papillotées. |
Queue |
Assez longue. |
Comportement
et caractère |
Tenace, placide
et affectueux. |
Le basset Hound est une race de chien de chasse. La fédération cynologique internationale attribue son origine à la Grande-Bretagne.
Ce basset serait issu de croisements entre de vieilles races françaises, notamment le basset d'Artois (race aujourd'hui disparue) et le Saint-Hubert . Son apparition dans divers feuilletons télévisés, comme Columbo ou Shérif, fais-moi peur ! le popularise en occident.
En tant que chien de chasse il est adapté au petit et moyen gibier et à la chasse en meute. Il s'y révèle endurant, entêté. Il possède un bon flair et une voix grave.
Il est également de plus en plus recherché comme chien de compagnie. Son air mélancolique cache en effet un animal affectueux, espiègle, placide et doux avec les enfants. Têtu, il nécessite une éducation ferme.
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Beagle
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Nomenclature FCI :
Groupe 6, Section 1, no 161 |
Taille : |
33 à 40 cm
(taille moyenne) |
Constitution : |
8 à 14 kg
(assez gros) |
Poil : |
Ras, très court,
résistant aux intempéries |
Robe : |
Blanc et sable, ou blanc,
noir et marron |
Tête : |
Fine, carrée. |
Yeux : |
Marron |
Oreilles : |
Tombantes |
Queue : |
Longue avec
le bout blanc (fouet) |
Comportement
et caractère : |
Amical et attachant |
Le beagle est une race de chien. A l'origine sélectionnée pour la chasse (notamment la chasse à courre), il est aujourd'hui surtout utilisé comme animal de compagnie.
Le beagle est le descendant de chien français (notamment le chien d’Artois) introduit en Grande Bretagne vers le XIe siècle. Ce chien fut croisé avec le harrier pour les besoins de la chasse. Il est maintenant le chien le plus recherché pour la petite vénerie et est également utilisé comme chien de laboratoire. Populaire aux États-Unis, il y chasse le renard et le raton laveur. Le beagle est remarquable pour la chasse au lièvre, au chevreuil et au sanglier. Il travaille en meute.
Il a généralement le crâne légèrement bombé avec de longues oreilles soyeuses. La truffe est brun rosé, les babines bien dessinées. Les cuisses sont très musclées et la queue (dite le fouet), a la pointe blanche et se dresse toute droite.
Le Beagle possède une voix mélodieuse et un nez subtil.
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Taille : 33 à 40 cm.
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Poids : 8 à 14 kg.
-
Poils : court, dense, non-allergène et imperméable
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Couleur : Généralement tricolore (noir, marron,sable et blanc).
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Origine : Angleterre
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Espérance de vie : 14 ans
-
Poids mâle : 12 kg à 18 kg
Remarque : Il faut nettoyer ses oreilles tombantes régulièrement.
Le Beagle est pacifique mais il se doit d'être dressé avec ténacité. Réputé intelligent, gentil et généralement très affectueux, il se montre un compagnon attachant. Il est parfait pour les enfants de 7 ans et plus, car très joueur, celui-ci risque de parfois être brusque sans le vouloir ! C'est un chien de famille parfait, mais il est fugueur et très gourmand ! La bonne éducation du Beagle repose avant tout sur l'alimentation, en refusant tout goûter ou tout extra, et en réprimandant tout vol de nourriture.
Originellement sélectionné pour la chasse, il se fait très bien à la vie en maison, voire en appartement où il préfère souvent son coussin au canapé. Ses yeux de chien battu nous empêchent de le gronder. Il est très gentil et s'adaptera à merveille dans votre vie, à la condition que les méthodes de dressage et d'éducation soient strictes !
En tant que chien de chasse, il peut être en contact avec de nombreux pathogènes et les véhiculer (dont échinococcose). Cet animal est le premier a avoir été testé pour sa sensibilité à une souche du virus H5N1 de la grippe aviaire. L'étude a montré qu'en laboratoire, il pouvait après une inoculation expérimentale, excréter le virus H5N1 durant quelques jours, sans aucun symptômes. Plusieurs types de grippe canine existent, avec comme chez l'homme de possibles Recombinaison génétique du virus dans un même organisme infecté. L'étude conclut que la planification de la lutte contre une pandémie devrait prendre en compte chiens et chats de compagnie.
Lorsque le beagle est utilisé à la chasse, il est recommandé de respecter quelques précautions d'hygiène, vis à vis des enfants notamment, parce qu'il est un possible porteur de pathogènes (dont H5N1 et l'échinococcose).
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Beagle-harrier
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 1.2, no 290 |
Taille |
45 à 50 cm : chien plutôt petit. |
Constitution |
Environ 20 kg. |
Poil |
Assez épais, pas trop court, plat. |
Robe |
En général fauve/noir/blanc,
mais aussi tricolore gris ou blanc/gris. |
Tête |
Moyennement forte, avec crâne assez large
et assez volumineux. |
Yeux |
Bien ouverts, de couleur foncée,
expression vive et intelligente. |
Oreilles |
Tombantes, courtes et demi-larges. |
Queue |
De taille moyenne. |
Comportement / Caractère |
Tenace, placide, affectueux. |
Le Beagle-harrier est une race de chien de chasse d'origine française.
Cette race fut crée au XIXe siècle par un français, le baron Gérard, qui recherchait des chiens capable de suivre des chevaux au galop lors de chasses. Elle résulte principalement d'un croisement entre deux races britanniques, le beagle et le harrier. A l'heure actuelle on rencontre peu cette race en dehors de France.
Ce chien a été conçu pour la chasse, de préférence en meute. Il est rapide, doté d'un nez fin, et ne craint pas de s'aventurer dans les fourrés. On peut l'utiliser pour des gibiers tels que le lapin, le cerf, le renard. Franc, affectueux et enthousiaste, il est aussi apprécié comme animal de compagnie.
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Bearded collie
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 8, n°271 |
Taille |
53 à 56 cm |
Constitution |
26 à 38 kg |
Poil |
très abondant, très long, doux, forme des mèches |
Robe |
gris et noir, ou noir et blanc, toutes les nuances de gris, voir beige et blanc |
Tête |
crâne large, stop modéré |
Yeux |
grands, marron plus ou moins foncé, bleus, ou vairons |
Oreilles |
taille moyenne, attachées haut, tombantes |
Queue |
portée basse, ou gaiement quand le chien est excité |
Comportement / Caractère |
placide, modéré, prudent, voir peureux |
Le Bearded collie (Colley barbu) est une race de chien d'origine écossaise ou anglaise.
Chien actif, peut être mis au travail à la garde de moutons, ou chien d'agrément. Son poil demande un entretien régulier. Ce chien est particulièrement docile, calme avec les enfants. Il peut craindre les bruits intempestifs.
Cette race de chien était en vogue dans les années 1980, avec le bobtail. La relative difficulté d'entretien lui a fait préférer d'autres races plus petites ou à poil court.
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Bedlington terrier
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Nomenclature FCI : Groupe 3, Section 1, n°9 |
Taille |
41 cm. |
Constitution |
8.2 à 10.4 kg. |
Poil |
Epais et feutré. Tendance à boucler. |
Robe |
Bleu, marron ou sable, avec ou sans feu. |
Tête |
Crâne étroit, haut et arrondi, absence de stop. |
Yeux |
Petits, brillants, triangulaire. couleur selon la robe. |
Oreilles |
Tombantes, oblongues, attachées bas. |
Queue |
Longueur modéré, attachée bas. |
Comportement / Caractère |
Vif et affectueux, avec un instinct de chasseur. |
Le Bedlington terrier est une race de chien de chasse originaire de Grande-Bretagne.Il n'est plus utilisé pour chasser, mais dans son pays d'origine il participe encore à des courses de Poursuite à Vue sur Leurre. C'est surtout un chien de compagnie, apprécié pour son caractère doux et son apparence particulière de petit agneau. Sa robe nécessite un entretien particulier avec un toilettage régulier.
Le Bedlington terrier a été développé en Angleterre au XIXe siècle. Son ancêtre principal est le Dandie Dinmont Terrier, originaire de la région des Borders en Écosse. Importé en Angleterre, ce dernier a été croisé avec des Bull Terriers et des Whippets pour lui donner de la force de mâchoire et de la vitesse. Il était utilisé comme ratier, et aussi à la chasse et à la course dans les milieux pauvres en lieu et place des lévriers, ces derniers étant alors interdits de possession aux roturiers.
Le Bedlington terrier est à l'heure actuelle un chien rare en France.
c'est un chien très doux de caractère, le plus malléable des terriers... Très calin et proche de son maître, il n'a aucune tendance à fuguer. Il a de grandes périodes de calme à la maison, mais est vif à l'extérieur et enclin à jouer. Il aboie peu, ce n'est pas un très bon gardien! Il accueille volontiers les visiteurs, n'a pas d'agressivité vis à vis de ses congénères, contrairement à ce qu'on disait de lui autrefois. C'est un très gentil compagnon qui aime les coussins et les câlins.
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Berger allemand
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°166 |
Taille |
55 à 65 cm, taille moyenne |
Constitution |
22 à 40 kg |
Poil |
Double avec sous-poil, dense |
Robe |
Noire et brun-rouge, brun-jaune ou bien noir et gris |
Tête |
Cunéiforme, stop pas très prononcé, truffe noire |
Yeux |
En amandes, obliques, foncés |
Oreilles |
Droites, de taille moyenne, pavillon vers l'avant |
Queue |
Portée tombante décrivant une légère courbe |
Comportement / Caractère |
Vigilant, pondéré, courageux |
Le berger allemand (également appelé berger alsacien) est une race de chiens tirant son nom de son pays d'origine, l'Allemagne, où elle est apparue à la fin du XIXe siècle. La fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de deutscher Schäferhund.
En 1878, les éleveurs allemands de chiens à aptitudes bergères réalisent une première tentative de regroupement dans un but d’amélioration de leurs chiens. Ceux-ci sont très variés d’un point de vue phénotypique, notamment selon les régions : par exemple, le type Wurtemberg porte les oreilles droites, alors que celui de Thuringe a les oreilles tombantes. Il existe également des chiens différents en Bavière ou dans la Hesse. Mais leur principal point commun est leur caractère qui fait d’eux de bons gardiens de troupeaux et de biens : intelligence, obéissance, vigilance, incorruptibilité. On retrouve également chez tous robustesse et rusticité puisque jusqu’alors la sélection empirique qui a été réalisée ne visait qu’à obtenir de bons chiens de travail. En 1891, les éleveurs, et notamment le comte von Hahn et le capitaine Riechelmann, établissent un premier livre généalogique et tentent d’établir une société, le Phylax, mais le projet n’aboutit pas.
C’est le capitaine de cavalerie Max Emil Frédéric von Stephanitz qui fut le véritable père de la race. Après avoir longtemps admiré les aptitudes des chiens de berger, il décide d’en acheter un le 3 avril 1899, qu’il rebaptisera Horand von Grafath. Celui-ci est gris et jaune, plutôt de type berger de Thuringe (mais à oreilles droites). Von Stephanitz et Arthur Meyer créent ensuite le club de race le 22 avril 1899 à Karlsruhe (Verein für deutsche Schäferhunde ou SV), le capitaine sera à sa tête pendant 35 ans.
Le 28 septembre 1899 est publié le premier standard de la race, et en 1900, Horand inaugure le livre des origines du SV (Zuchtbuch). Ce qui fera plus tard la force de la race, c’est la largesse de ses dirigeants dans la première définition du berger allemand : « tout chien de berger vivant en Allemagne qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction utilitaire ». Les buts sont clairs, c’est donc par et pour le travail que la sélection du BA commence.
Le club présente rapidement une activité importante et organisée. Dès 1902 un journal est édité pour tous ses membres, et en 1903 un registre de sélection voit le jour avec la compilation des performances des reproducteurs. Les progrès furent rapides car bien dirigés à l’échelon national et bien suivis par les efforts des éleveurs (1215 membres en 1906). On commença à rechercher des femelles du même type et à organiser des expositions pour uniformiser la race, et notamment une exposition nationale d’élevage qui permettait à tous les éleveurs du pays de choisir des reproducteurs homogènes.
Peu à peu on trouva au berger allemand d’autres utilités que la garde des troupeaux (ceux-ci ayant vu leur effectif diminuer). Ses qualités de robustesse, son flair hors pair et son obéissance à toute épreuve encouragèrent la police allemande à l’utiliser. En 1914, le SV et l’armée organisent une démonstration des possibilités du BA en temps de guerre, à laquelle il paya ensuite un lourd tribut.
En 1922, l’examen de Körung est mis en place pour la sélection des reproducteurs ; ceux qui sont déclarés aptes à la reproduction sont inscrits dans le Körbuch. En 1926, le livre des origines compte déjà 346 000 chiens inscrits ! Dans les années 50, l’épreuve du coup de feu et le test de caractère font leur apparition. Le SV est renommé pour le dirigisme qu’il impose à l’élevage : nombre de saillies limité, choix de l’étalon en accord avec le surveillant d’élevage, interdiction de faire saillir une femelle recommandée par un mâle non recommandé… Toutes ces mesures visent à guider la sélection pour le mieux.
Katzmair et Funk succèdent à von Stephanitz, puis le Dr Rummel en 1971. En 1974, est créée l’Union mondiale des Associations de Berger Allemand (WUSV), grâce à la volonté de regroupement du Dr Rummel, qui encourageait « un dialogue fructueux, aussi bien pour l’élevage que pour l’utilisation ». En 1982, Hermann Martin (élevage von Arminius) devient président du SV. Le premier championnat de travail WUSV se déroule à Munster du 16 au 18 septembre 1988. En 1994, Peter Messler prend la tête du SV jusqu’en décembre 2002, il est alors succédé par Wolfgang Henke.
Dès 1910, l’importation de bergers allemands commence en France et augmente d’année en année : 4132 chiens arrivent en France au cours du premier semestre 1912. C’est Georges Barais (élevage de Beauchamps) qui tiendra une place capitale pour le BA dans notre pays. Il crée en 1913 le club du berger d’Alsace puis, en 1920, la Société du Chien de Berger d’Alsace (SCBA) qui structure réellement l’élevage. Dès sa constitution, celle-ci édite un bulletin mensuel malgré les faibles moyens de l’époque. Le 7 mars 1920 une première exposition de berger d’Alsace a lieu à Bordeaux, jugée par Georges Barais, et le compte-rendu de la journée est déjà disponible dans le bulletin du 1er avril.
Les membres du club font preuve de beaucoup de motivation et de dynamisme pour voir évoluer leur race, ils se retrouvent très fréquemment lors de réunions pour parler de leurs chiens. Ce n’est que le 8 octobre 1922 que les Français reconnaissent officiellement l’origine allemande de leur chien favori (ils considéraient auparavant que cette race française avait été volée par les Allemands en 1870) et la SCBA devient la Société du Chien de Berger Allemand. Elle tient son livre d’élevage et publie des pedigrees jusqu’en 1958 (création de la SCC). Lorsque Georges Barais disparaît en 1955, c’est Marcel Olive (élevage de Fort-Réal) qui lui succède.
En 1958, la première exposition nationale d’élevage a lieu à Vichy, avec rapidement l’instauration des tests au coup de feu et des dépistages de la dysplasie de la hanche. Depuis 1978, un test de caractère est également mis en place. Ce rassemblement fut d’abord dénommé exposition principale d’élevage, avant de devenir en 1987 l’exposition nationale d’élevage (définition de la SCC). Depuis 1989, elle a lieu chaque année en un lieu différent.
La SCBA a été et reste le premier club de race français, elle aligne sa politique d’élevage sur le pays d’origine pour obtenir les meilleurs résultats possibles.
En Italie, le premier berger allemand s’appelait Olaf von Hohen Fichte, et fut importé en 1949 par Danzio Gobbi (titulaire de l’élevage de l’Alta Quercia, il importa aussi par la suite le célèbre Mutz von Pelztierfarm). A la même date, Leonardo Gatto Roissard (élevage di Casa Gatto) et le Dr Ignazio Barbieri fondèrent le club du berger allemand à Milan, transféré ensuite à Modène en 1969 par le Dr Walter Gorrieri (élevage di Val del Tiepido). Ce dernier constitua en 1977 le SAS (Società Amatori Schaferhünde), qui est le club de race actuel. Le nombre d’inscription au LOI passa de 2.492 (en 1949) à 5.222 (en 1969). C’est dans les années 1970 que les chiffres explosent : 28.857 naissances en 1976 ! Ce record a ensuite subi une diminution et s’est stabilisé depuis les années 1990. Les élevages cités sont ceux qui ont le plus marqué les années de 1965 à 1975, plus tard on peut noter l’importance des affixes : di Cà San Marco (F. Dolci), del Catone (S. Capetti), di Casa Mary (W. Pagin), d’Ulmental (Francioni). Le président du SAS en 2003 est Ezio Roman, presque 6000 membres y sont inscrits. L’Italie a vu naître plusieurs grands champions et même plusieurs « Auslese » allemands, le plus célèbre étant certainement Max della Loggia dei Mercanti. L’élevage italien le plus présent actuellement au niveau international est certainement della Valcuvia de Luciano Musolino, surtout grâce au chien Dux, qui a obtenu le titre d’« Auslese » en Allemagne en 2001. (Le qualificatif « Auslese » est attribué tous les ans lors des Nationales d’Elevage des différents pays aux meilleurs chiens des classes "ouverte" mâles et femelles, sur décision du juge qui décèle en eux des qualités plus qu’excellentes, voire exceptionnelles).
Aux États-Unis, il semble que le premier BA ait été ramené sur ce continent par le sergent Lee Duncan, qui avait vu les exploits de ce chien pendant la Première Guerre mondiale. La race atteint toute sa notoriété grâce au succès de son chien dans la série "Rusty et Rintintin". Le club fut fondé en 1913 par S. Hastead Yates, il mena une politique différente de celle des européens en privilégiant la beauté au travail. Avec 25.000 inscriptions au livre des origines en 1926 et plus de 100.000 en 1970, on peut dire que le BA y tient aussi une place très importante.
En Espagne, le club de race du berger allemand fut fondé par un groupe de soixante personnes le 28 janvier 1978, avec comme premier président le juge Andres Choclan Martos. En 1988 il comptait 2.286 membres. Actuellement le président est Manuel Martin et il compte 3.000 adhérents. Les éleveurs espagnols ont su utiliser des reproducteurs d’origines variées : allemands, italiens, français, puis espagnols.
Le berger allemand est un chien à la fois très sportif et élégant, grâce à sa taille souple. Son pelage est dense, rude et droit. Sa robe noire et grise ou noire tacheté de jaune (couleur feu) voire de marron ou noire. Sa truffe est foncée (noire) et plate, ses yeux en amande de couleur brune et ses oreilles droites (qui lui permettent de mieux capter les ondes et signaux contrairement aux races de chiens à oreilles baissées qui eux n'ont pas toutes les capacités pour ce type de tâche). Sa queue est tombante, touffue et courbée.
Les bergers allemands sont des chiens très polyvalents composés de trois lignées:
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la lignée dite de travail : chien de garde,chien policier, pompiers, chien d'avalanches, aide aux handicapés,chiens guide d'aveugle...mais encore de compagnie.
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la lignée dite de beauté : (pour les concours canins) ils ont le dos courbé (ce qui leur cause souvent des problèmes de dysplasie après leurs 3ème année)
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la lignée de "l'est": souvent plus fort et plus musclés, plus trapus.
Les mâles ont une taille d'environ 60-65cm au garrot et les femelles entre 50 à 55cm au garrot. Le poids équivaut de 30 à 35kg pour la femelle et de 35 à 40kg pour le mâle.
Le berger allemand est particulièrement fidèle à ses maîtres et obéissant. Il fait preuve d'une grande intelligence et est très discret, mais il peut se montrer agressif s'il n'a pas été bien éduqué. Il faut le dresser fermement afin qu'il considère son maître comme un chef de meute. Un bon maître fera de son berger allemand un bon chien en le dressant correctement et non en le dirigeant.
C'est un chien d'extérieur, qui apprécie les grands espaces et l'exercice. Il est sportif,gai,courageux,rigoureux,determiné... A l'âge adulte le berger allemand est un chien qui se sent fort vis à vis de sa famille, il protège donc instinctivement les plus faibles de celle-ci, c'est à dire, les enfants.
Présent dans toutes les disciplines du secteur sportif (ring, pistage, RCI, agility, cross, etc...) et le secteur utilisation pratique (chien pour handicapés, chien de décombres, d'intervention, de déminage, de recherche, de drogue, d'avalanche, etc...)il est utilisé chez les pompiers, l'armée, la police et les societes de gardienages. Aucune autre race ne peut se vanter d'être présente dans toutes les utilisations.
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Berger anglais ancestral ou Bobtail
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°16 |
Taille |
61 cm (M), 56 cm (F). |
Constitution |
30 à 40 kg. |
Poil |
abondant et hirsute, non frisé, rêche, sous-poil très dense. |
Robe |
gris, grisonné ou bleu. Tête, cou, membres antérieurs et dessous du ventre blancs |
Tête |
Crane large et volumineux, stop bien marqué. Museau fort et carré, long d'environ la moitié la tête. |
Yeux |
de préférence foncés |
Oreilles |
petites et portées à plat sur le côté |
Queue |
souvent coupée à la naissance. Non coupée, elle est très basse, non courbée et très poilue |
Comportement / Caractère |
Fidèle, doux, affectueux. Bon compagnon pour les enfants. |
Le Bobtail ou chien de berger anglais ancestral est une race de chien de berger originaire d'Angleterre.
Le bobtail mesure en moyenne 61 cm (mâles) et 56 cm (femelles) pour un poids de 30 à 40 kg. Il a le poil abondant et hirsute, non frisé, bien rêche avec un sous-poil est très dense. Sa coloration peut prendre toutes les teintes de gris ou gris-bleu, la tête, le cou, les membres antérieurs et le dessous du ventre doivent être blancs avec ou sans marques.
Le crâne est large et volumineux, pouvant s'inscrire dans un carré. Le stop est bien marqué, le museau est fort et carré, sa longueur est d'environ la moitié de la longueur totale de la tête. Les yeux sont le plus souvent foncés, on trouve aussi des sujets vairons et des sujets aux yeux bleus. Il possède de petites oreilles portées à plat sur le côté du crâne.
Il est d'usage de couper la queue du bobrail à la naissance. Non coupée, elle sera placée très bas et non courbée, jamais enroulée ou portée sur le dos, très poilue avec une abondante fourrure à la texture très rêche.
Le bobtail est fidèle, affectueux et digne de confiance, il peut cependant se montrer réfractaire au dressage. Très doux, il sera un très bon compagnon pour les enfants.C'est aussi un chien vigoureux, joueur, turbulent et docile.
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Berger australien
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°342 |
Taille |
mâle: 51.0 à 58.0 cm
femelle: 46.0 à 53.0 cm |
Constitution |
19 à 35 kg. |
Poil |
Texture et longueur moyennes. Droit à ondulé. |
Robe |
Bleu-merle, noir, rouge merle, ou rouge, tricolore, avec des marques feu et blanches. |
Tête |
Crâne aussi large que long, stop modéré, bien défini. |
Yeux |
En amande: de couleur marron, bleu ou ambre; toute variation ou combinaison de ces couleurs autorisé, y compris mouchetures et marbrures. |
Oreilles |
Tombantes, attachées haut, triangulaire. |
Queue |
Droite, naturellement courte ou écourtée. |
Comportement / Caractère |
Intelligent, endurant, attentif. Chien de compagnie, de garde/défense, de berger, dons en agility,commence à être chien d'assistance |
Le berger australien est une race de chien de berger. La Fédération cynologique internationale l'a enregistré sous le nom de australian shepherd, comme une race reconnue provisoirementdepuis 1998 et définitivement depuis juin 2007. Son standard est attribué aux États-Unis avec une modification concernant la queue pour les standards européens.
Malgré son nom, ce chien est en fait originaire du pays basque. Des bergers ont ensuite immigré en Australie, emmenant leurs chien avec eux. Puis vers les années certains ont migré d'Australie vers les États-Unis. Les fermiers américains ont alors développé cette race, immédiatement appréciée pour son agilité. Comme ce chien arrivait d'Australie, ils l'ont nommé australian sheperd dog, souvent abrégé en aussie. La race revient en France dans les années 1980 et la société centrale canine reconnait son standard en 1996. A l'heure actuelle, c'est un chien très utilisé aux États-Unis pour la conduite des troupeaux, notamment ovins. En France, la race se développe et en 2000 on comptait plus de 1700 individus recensés.
Il existe 16 couleurs de robe chez le berger Australien : Les 4 robes les plus connues sont :
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Noir Tricolore (robe noire avec panachures blanches et cuivres)
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Bleu merle (gêne de "merling", qui "dissout" une partie de la couleur noire et qui donne une impression de tâcheté argentée; par chien bleu merle on entend en realité avec blanc et cuivre
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Rouge Tricolore (robe rouge( marron en terme profane), plus ou moins soutenue, avec panachures blanches et cuivres)
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Rouge merle (gêne de "merling", qui "dissout" une partie de la couleur rouge, c'est à dire marron) et qui donne une impression de tâcheté doré; par chien rouge merle on entend en realité avec blanc et cuivre.
en plus de ces coloris qui represente 99% des robes en France, il existe également :
ces 8 robes precedentes s'appellent bicolore.
L'accouplement de deux parents "merles" (qu'ils soient rouge merle ou bleu merle) a pour potentialité la naissance de chiots avec de graves soucis de santé; c'est à dire cécité et/ou surdité. En effet le gène "merle" est récessif et létal à l'état homozygote.Ce mariage est deconseillé par le club de race officiel de la SCC.
L'accouplement doit être précédé de contrôle des parents : Au minimum, tests oculaires et radiologiques de la dyslasie de la hanche. La race est peu touchée par ces affections et le restera pour peu que les eleveurs occasionels ou professionnels continuent ces tests et écartent de la reproduction les sujets atteints.
Le berger australien est un chien vif, très adapté aux maîtres sportifs et reconnu pour sa rapidité. Ces qualité en font un chien très adapté à la conduite des troupeaux (bovins, ovins, à plumes, etc ..) ou à des disciplines sportives comme le Cani-cross ou l'agility ainsi que pour le cavage ou bien le décombre. C'est aussi un chien sociable, qui tolère très bien ses congénères et s'adapte bien à une vie en famille avec des enfants.
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Berger belge
Le berger belge est une race de Chien de berger. La Nomenclature FCI le classe ainsi:
Il existe quatre variétés de bergers belges :
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Les bergers belges à poil long noir : groenendaels
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Les bergers belges à poil long autres que noirs (fauve ou sable) : tervuerens
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Les bergers belges à poil court : malinois
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Les bergers belges à poil dur : laekenois
Physiquement, le berger belge est un lupoïde de taille moyenne, de construction médioligne qui allie la puissance de son ossature et de sa musculature sèche à l'élégance générale de ses lignes et à la souplesse de ses allures. C'est un chien vif, intelligent, constamment en alerte, aux facultés d'apprentissage hors normes, et doté d'une grande volonté au travail. Il brille dans la majorité des disciplines sportives (agilité, obéissance, ring, RCI, pistage, décombres...) C'est également un chien très proche de son maître.
Il doit être mentionné que si, à l'heure actuelle, il existe 4 variétés de Bergers Belges il y a eu, à certaines époques, jusqu'à 8 variétés officiellement reconnues.
La hauteur au garrot est en moyenne de :
Le standard autorise un écart de - 2 cm et jusqu'à + 4 cm par rapport aux moyennes indiquées.
Les Bergers Belges ont été sélectionnés pour leur intelligence, et leur capacité à être attentif à leur entourage. Il sont donc très sociables et supportent mal la solitude.
Son faible poids et son tempérament alerte en fait un chien d'une exceptionnelle vitalité qui demande constamment à se dépenser. Il lui faut donc un grand jardin, une famille jeune et présente. Dans une famille, le chien s'associe un maître et se lie très fortement avec lui. Les sociétés de protections utilisent beaucoup les malinois car il sont très vifs et obéissent très bien à leurs maîtres.
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Berger de Bergame
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°194 |
Taille |
54 à 62 |
Constitution |
26 à 38 kg |
Poil |
très abondant, très long, rèche, forme des mèches |
Robe |
gris uniforme ou avec des taches grises, des nuances isabelle ou fauve claire sont admises ainsi que les robes entièrement noires si la couleur est opaque |
Tête |
crâne large, stop accentué |
Yeux |
grands, marron plus ou moins foncé |
Oreilles |
attachées haut, semi-tombantes |
Queue |
portée en sabre |
Comportement / Caractère |
vigilant, modéré, patient |
Le berger de bergame est une race de chien d'origine italienne. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de cane da pastore bergamasco. On l'appelle parfois aussi bergamasque. Il était à l'origine destiné à conduire et garder les troupeaux de moutons.
magnifique berger,ce chien reconnaissable à sa robe est le cousin du berger de brie. Il y a deux types de poils, le poil en forme de nœud et le poil comme le briard (rêche). Il y a plusieurs types de couleurs, le noir opaque, le brun clair,foncé, le beige, le gris clair,foncé, le blond, le blanc, le fauve, le arlequin et toutes autre couleurs a deux, trois, voire même quatre couleurs différentes. Ses yeux peuvent être brun clair,foncé, gris clair,foncé et bleu qui est généralement peu fréquent. Leur queue est portée en sabre et leurs oreilles sont triangulaires. Il mesure entre 54 et 62 cm et le poids est de 26 à 38 kg.
Le berger de bergame est un excellent gardien, il n'attend pas qu'un intrus entre dans la maison pour le coincer comme, le fait le berger allemand, mais aboie dès que celui-ci est derrière la porte. Ce chien a besoin d'une éducation ferme, il est intelligent, vigilant, moderé, patient, agile, docile et futé. Son allure préférée est le trot, il peut facilement passer au galop. C'était le chien préféré des romains, il était fait pour tuer les loups dès qu'ils s'approchaient du troupeau de moutons.
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Berger blanc suisse
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°347 |
Taille |
55 à 66 cm: taille moyenne. |
Constitution |
25 à 40 kg. |
Poil |
Longueur moyenne, lisse |
Robe |
Blanche. |
Tête |
Cunéiforme, puissante, stop peu marqué. |
Yeux |
En amande, obliques, foncés. |
Oreilles |
Droites, de taille moyenne, pavillon vers l'avant. |
Queue |
En forme de sabre, touffue sur le pourtour |
Comportement / Caractère |
Attentif, vigilant et pot de colle. |
La couleur blanche est une couleur typique et ancienne des chiens de berger. Au départ de l'élevage du berger allemand, la disposition à avoir des poils blancs était même très répandue.
En 1899, le premier berger allemand a été enregistré dans le livre d'origine du club de bergers allemands (SV). On sait que le grand-père de ce chien nommé «Horand von Grafath» était un chien de berger tout blanc appelé «Greif».
En 1913, le premier berger blanc a été enregistré dans le livre d'origine des bergers allemands. Dès 1933, la couleur «blanche» fut interdite dans le standard des bergers allemands. Dès lors, le «berger allemand blanc» fut interdit d'élevage et d'exposition. La plupart des chiots blancs fut tuée immédiatement après leur naissance. Le «berger allemand blanc» a pu survivre grâce aux nord-américains qui ont continué l'élevage. C'est en 1964 que se forme, en Californie, le premier club de berger blanc, cela afin de défendre et préserver la race.
En 1967 Madame Agatha Burch importa le premier chien des États-Unis : «Lobo White Burch» était né le 5 mars 1966 avant que l'American Kennel Club (AKC) ait rayé le «berger allemand blanc» de son livre de races. Pour cette raison, il a pu être enregistré dans le livre des Origines Suisse (LOS) de la SCS sous le nom de «berger allemand blanc». Avec ce mâle et Dixi Weisse Perle et Leika.
La femelle anglaise «White Lilac of Blinkbonny» Madame Burch a fait une portée qui a pu être encore enregistrée dans l'appendice LOS. Par la suite, la Fédération cynologique internationale a fermé tous les livres de descendants aux bergers allemands blancs dans le monde. Deux portées supplémentaires de l'élevage «Shangrila's» de Madame Burch n'ont donc plus pu être enregistrées.
Novembre 2002, La FCI accepte provisoirement le Berger Blanc sous le nom de "BERGER BLANC SUISSE". Depuis 2003, la Fédération SCC reconnaît enfin la race sous le nom de Berger Blanc Suisse. Enfin, il peut obtenir le LOF.
Le berger blanc est un chien pour tout le monde. Il aime la compagnie de l'homme et il est très attaché à celui-ci. Il est un excellent compagnon de jeu tout particulièrement avec les enfants. C'est un chien qui prend souvent l'empreinte du maître : "tel chien, tel maître". Comme tous les chiens, le berger blanc doit être éduqué. Selon où vous l'achèterez, il faudra lui apprendre à vivre en bon voisinage. Beaucoup d'éleveurs ont tendance à laisser les chiots en cage ou en enclos et les animaux ne connaissent ni le collier, ni la laisse et encore moins la voiture. Il est donc important de le prendre très tôt (2 mois) pour pallier ses déficits. Certains éleveurs l'ont bien compris et veillent à respecter le chien en l'éduquant, en lui permettant d'appréhender son environnement, en lui faisant découvrir le monde afin qu'il soit sain et équilibré. Cela évite les peurs et l'agressivité (c'est valable pour toutes les races). Le berger blanc suisse est un chien des plus polyvalents. Il peut tout faire et c'est un atout majeur pour son avenir. Il peut exercer de nombreux métiers mais en France on est loin d'avoir pu lui ouvrir toutes les portes. Pour l'instant, en France, les bergers blancs travaillent surtout dans les domaines suivants : chien d'accompagnement, chien sanitaire, chien de piste, chien guide d'aveugle, chien de sécurité, chien de berger, chien d'avalanches, chien de sauvetage d'eau, en agility et obédience. Le berger blanc suisse est officiellement autorisé au mordant depuis le 4 février 2006.
Berger Blanc Suisse, 15 semaines
Il faut donc prêter une attention particulière à votre choix pour être sûr de ne pas acheter une berger blanc croisé avec un berger belge ou un berger allemand ou encore avec un husky (huskyan). Un berger blanc suisse de pure race est rare car il faut souligner que la difficulté est un lignage encore restreint. Il faut donc distinguer les BBS reconnus (avec pedigree) et ceux dont on peut douter de l'origine (surtout où vous pouvez voir qu'un seul des parents).
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Berger d'Anatolie
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Nomenclature FCI : Groupe 2, Section 2.2, n°331 |
Taille |
71 à 81, grand chien |
Constitution |
40 à 65 kg |
Poil |
court ou demi-long, dense,
avec un sous poil épais |
Robe |
toutes couleurs admises |
Tête |
crâne fort, stop légèrement marqué,
truffe noire ou marron, dents fortes |
Yeux |
petits, bien espacés, bien enfoncés,
de couleur doré à brun |
Oreilles |
triangulaires, arrondies à l'extrémité,
tombantes contre les joues |
Queue |
longue, attachée haut |
Comportement / Caractère |
Sage, hardi, fidèle, affectueux pour ses maîtres |
Le berger d’Anatolie, ou kangal est une race de chiens originaires, comme leur nom l'indique, du plateau d'Anatolie, à l'est de la Turquie c'est à dire dans la région du Kurdistan ou le climat est de type continental c’est-à-dire très chaud en été et très froid en hiver. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de Çoban Köpeği.
Le berger d'Anatolie est un chien grand et puissant. Les mâles peuvent mesurer 74–81 cm au garrot pour 85–110 kg et les femelles 71–81 cm pour 71–100kg. Ses oreilles sont triangulaires et pendantes. Ses lèvres sont légèrement pendantes et bordées de noir. C'est un chien de constitution rustique. Sa robe peut être de n'importe quelle couleur, avec des tendances a rencontrer des pelages typés "boz" en général mais qui peuvent aussi avoir des nuances diverses telles que le "kircil" charbonné cendré acier léger couleur loups ou alors le "yagiz" charbonné très prononcé avec des endroits presque noirs ou alors le "dalkir" avec des lignes de bringé sur tout le corps ou alors le "pinto" qui est un bicolore ou un tricolore avec des grande taches unies ou encore le "erzurum sarisi" qui est une teinte plutôt ocre repartie et assez unie ou encore le "akbash" c est a dire le chien blanc
Le kangal est connu pour être « le chien le plus puissant du monde ». Dans les plaines d'Anatolie, il n'hésite pas à s'attaquer aux loups qui s'approchent trop près du troupeau. Les bergers turcs reconnaissent que trois kangals suffisent à écraser une meute d'environs cinq loups et à en tuer un ou deux ; ces chiens sont d'autant plus redoutables qu'ils combattent également les ours !
Le kangal possède une mâchoire extrêmement puissante et dangereuse ; la résistance de son corps aux coups et blessures, sa force de combat sont largement supérieures aux autres grands chiens. En Afghanistan, dans des tournois de combats d'animaux, un kangal spécialement entraîné pour le combat a réussi à terrasser un lion.
Depuis des siècles, le paysan turc des hauts plateaux anatoliens dépendait en partie de l'élevage pastoral pour assurer sa subsistance. Face aux attaques des loups, des ours et autres animaux, il a donc naturellement utilisé et sélectionné les meilleurs chiens pour la sécurité de son cheptel. Au fil des générations, le souci constant de posséder un chien puissant et courageux se joint à la sélection naturelle qui éliminait les spécimens les plus fragiles. Ces exigences ont amené à forger une race de chiens capables de tuer des loups ou de s’attaquer à des ours : le kangal, par la sélection de la nature, était le seul chien répondant à ces exigences et les bergers turcs ne s’en séparèrent plus.
Selon les historiens turcs, le kangal était pour la première fois utilisé au palais du sultan ottoman Murat IV (1623-1640) comme simple chien de garde. Le kangal s’est illustré alors que celui-ci rencontra accidentellement le lion fétiche du palais. Les deux animaux s’observèrent puis se jetèrent dans un combat fort spectaculaire qui éveilla tout le palais. Le sultan, ébahi, insista pour voir ce duel de prêt. Après d’intenses combats, le palais entier fut fort étonné de voir un chien coloré de sang, comblé de morsures, ayant une patte cassée et des oreilles déchiquetées debout sur trois pattes, à l’inverse du lion qui lui, était par terre, mort…
Le lion, symbole de la perfection animale, réputé invincible contre quelques animaux que ce soi venait de se faire terrasser par un simple chien des bergers et paysans turcs. Fort stupéfait, le sultan ordonna que les kangals soient immédiatement incorporés dans l'armée impériale turque. L’historien turc Evliya Çelebi (1834) mentionna : « des chiens aussi forts que des lions furent utilisés dès le XVIIe siècle par les troupes d'élite du sultan (janissaires) ».
L'époque ottomane (XV - début XXe siècle) ne semble pas avoir apporté de modification majeure dans la répartition des races de kangal. Si les cadres de l'aristocratie chassaient avec le lévrier turc, le " Tazi ", l'armée et particulièrement les Janissaires utilisaient des Kangals très réputés dans le pays. Les archives historiques montrent qu'au XVIIe siècle on distinguait deux races de grands chiens de berger. L'une surnommée le chien de Samsun fut particulièrement appréciée des troupes d'élite de l'armée du Sultan ; en effet, il fut créé, au sein des Janissaires, une unité baptisée "Samsunji"qui élevait et dressait « … des grands chiens-lions… pesant jusqu’à 150 kilos », « ...capables d'abattre des hommes de leur chevaux… ».
Enfin, les cadres subalternes de l'aristocratie de l'Empire Ottoman, les Derebeyi ou petits seigneurs féodaux, ont eux aussi contribué à la promotion du kangal soit pour leur propre sécurité soit pour celle des populations sous leur égide.
Ainsi en est-il du kangal qui aujourd’hui encore est recherché pour des qualités uniques à son genre : grande taille, poids, puissance de combat, résistance, robustesse, vélocité, intelligence, courage, fidélité, discipline et bravoure qui font de lui l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur chien du monde.
Le pays d’origine des turcs est l’Asie centrale. Les populations des pays comme la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan appartiennent au rameau turc de la famille ethnolinguistique altaïque. Il faut y ajouter le Turkestan oriental qui aujourd’hui est une république autonome au sein de la Chine. Sur leur territoires d’origine constitués d’immense steppes, délimités par les Urals et le lac Balkhach au nord, les Altaï à l’est, l’Hindu Kush au sud et la mer Caspienne à l’ouest, les Turcs ont écrit l’histoire de l’une des premières communautés pastorales connues dont l’activité principale, pour ne pas dire unique, était l’élevage ovin. Ces nomades turcs, appartenant essentiellement aux tribus Oghouzes, passaient leur vie sur ces vastes steppes à la recherche de pâturages verts. Les fêtes, les guerres, la vie sociale, le quotidien tournaient autour de l’élevage. À partir du Xe siècle, à la suite d’une assez longue période de sécheresse, les pâturages existants n’étaient plus en mesure de faire face à la démographie montante. À la même époque, la pression mongole se faisait de plus en plus sentir sur ces tribus. Contraintes et forcées, elles commencent leur migrations vers l’ouest à la recherche de nouveaux pâturages. Pendant 250 ans, ces tribus ont marché vers l’ouest par vagues successives et se sont installées un peu partout entre l’Asie centrale et l’Anatolie. La défaite des byzantins en 1071 contre les seljoukides, peuple turc de la branche oghouz, à Malazgirt à côté du lac Van a définitivement ouvert la porte de l’Anatolie à ces tribus. La migration vers l’ouest s’est donc poursuivie à plus grande échelle.
Ces migrations n’étaient pas uniquement de simples déplacements d’individus, il s’agissait, en fait, de la transplantation d’une culture, d’un mode de vie d’une région à une autre. Dans ces déplacements de masse vers l’Anatolie, ces tribus ont emmené trois éléments de leur culture sans lesquels ils ne pouvaient pas perpétuer le mode de vie qui leur était propre depuis toujours :
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– le cheval ;
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– le mouton ;
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– le chien.
~ Le cheval était leur outil de transport depuis toujours.
~ Le mouton était leur nourriture, son lait leur fromage, sa peau et sa laine leur habillement depuis toujours
~ Le chien était le protecteur du cheval, du mouton et des membres de la tribu depuis toujours.
L’Anatolie était une destination de prédilection car les steppes du haut plateau anatolien ressemblaient aux grandes steppes de leur patrie d’origine en Asie centrale. Les hommes, les chevaux et les chiens n’ont éprouvé aucune difficulté d’adaptation.
De toute façon, il est impensable de se lancer dans une telle aventure avec femmes et enfants, avec chevaux et milliers de moutons, sans chiens de protection contre les prédateurs et les brigands.
Puisque
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– il n’y a jamais eu de migrations de masse de l’ouest vers l’est ;
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– aujourd’hui, les mêmes chiens de berger en Turquie se trouvent en Asie centrale, point de départ des tribus turques vers l’ouest ;
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– ces chiens, en masse, n’ont pas fait tout seuls ce voyage de plusieurs milliers de kilomètres pour s’installer sur le vaste plateau Anatolien,
on peut conclure que, tous les chiens de berger en Turquie sont issus de chiens qui ont fait ce grand voyage jusqu’au cœur de l’Anatolie avec les tribus auxquelles ils appartenaient.
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Berger de Brie
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°113 |
Taille |
56 à 68 |
Constitution |
30 à 40 kg (indicatif) |
Poil |
flexueux, long sec (poil de chêvre) avec un léger sous-poil |
Robe |
3 couleurs uniformes: Noir, Fauve, Gris (Bleu) |
Tête |
forte, longue |
Yeux |
horizontaux, bien ouverts, de couleur foncée |
Oreilles |
attachées haut, de préférence coupées et portées droites (avant mai 2004) |
Queue |
entière, bien garnie, formant crochet à l'extrémité |
Comportement / Caractère |
énergique, obéissant, bon gardien |
Le berger de Brie, ou briard est un chien de berger français qui à l'origine servait à la garde et la conduite des troupeaux.
Ce chien aux poils longs et souples, sensiblement du même gabarit que son lointain cousin le beauceron, possède comme ce dernier la particularité d'avoir un double ergot à chacune de ses pattes postérieures. Traditionnellement, les briards utilisés par les bergers étaient tondus en même temps que les moutons avant l'été. Les briards ont les oreilles tombantes sur la tête, depuis le 1er mai 2004. Auparavant, leurs oreilles étaient découpées sous anesthésie et étaient artificiellement dressées. Cela permettait d'éviter les infections à répétition du conduit auditif du chien. La Convention européenne sur les animaux de compagnie a interdit cette pratique. La loi française précise que "tous les chiens nés en France ou à l'étranger après le 1er mai 2004 et ayant les oreilles coupées sont interdits en concours et en exposition en France, ils ne peuvent ni être confirmés, ni inscrits au LOF à titre initial, au titre de la descendance, de l'importation ou inscrits sur un livre d'attente".
Les standards du Briard sont très exigeants.
La couleur de la robe du Briard doit être uniforme. 3 teintes reconnues par le standard de race: noir (noir ardoisés, gris-nés noirs), fauve (photo), et "bleu" (gris clair dès la naissance, couleur très rare).
Si l'on ignore quels sont les ancêtres du berger de Brie, cependant, on estime généralement qu'il serait le résultat d'un croisement entre le barbet et le beauceron.
Race longtemps ignorée par son faible nombre d'individus, la mention de "Chien de Brie" n'est apparue qu'en 1863, lors d'une exposition canine à Paris.
Le briard est connu pour sa grande sociabilité avec les enfants. Il est calme et reste attentif aux enfants. Ce chien est également très sociable dans la vie de tous les jours et très affectueux. Il adore jouer, tout en gardant son instinct de chien de berger. Il est très rarement malade. C'est aussi un sage équilibré, courageux et hardi.
Il est aussi extrêmement têtu, sensible, et pot-de-colle. Ce chien nécessite une éducation stricte mais sans brutalité.
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Berger de Maremme et Abruzzes
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°201 |
Taille |
60 à 73 |
Constitution |
30 à 45 kg |
Poil |
bien fourni, long, rude, bien couché sur le corps |
Robe |
blanc uni |
Tête |
grande, rappelle celle d'un ours blanc, stop peu accentué |
Yeux |
iris ocre ou marron foncé, paupières bordées de noir |
Oreilles |
triangulaires, tombantes, en V |
Queue |
attachée bas, bien fournie d'un poil touffue sans frange, pendante au repos |
Comportement / Caractère |
fier, peu enclin à la soumission, dévoué à son maître |
Le berger de Maremme et Abruzzes est un grand chien blanc d'origine italienne destiné à la garde des troupeaux de moutons. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de cane da pastore Maremmano-Abruzzese.
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Berger picard
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°176 |
Taille |
55 à 65 |
Constitution |
20 à 30 kg (indicatif) |
Poil |
Dur, demi-long, non frisé, non plat, rêche et crissant; de 5 à 6 cm. |
Robe |
Gris, gris-noir, gris avec reflets noirs, gris-bleu, gris-roux, fauve clair ou foncé ou le mélange de ces teintes. |
Tête |
Boîte crânienne assez large, sans exagération, très léger stop |
Yeux |
De grandeur moyenne, pas en saillie, de couleur sombre |
Oreilles |
Plantées assez haut, toujours portées droites naturellement, les pointes légèrement arrondies,longueur 10 cm. |
Queue |
Poilue,au repos elle doit atteindre la pointe du jarret et pendre droite avec une légère courbure à l’extrémité |
Comportement / Caractère |
Vif, dynamique; tendre et délicat en famille. |
Le berger picard est un chien de berger français originaire de la Picardie. Il sait garder la maison et garder les enfants et même si vous le voulez « faire partie de la famille », vivre à la maison. C’est alors que vous appréciez son comportement exceptionnel avec les enfants.
Appelés Bergers " PIKHAARS " le siècle dernier, puis Bergers Picards, les premiers se trouvèrent bien sûr en Picardie, où leur poil dur et demi-long, leur rusticité et leur fidélité les font apprécier des utilisateurs d’alors. Il a fallu attendre 1925 pour que la race soit reconnue officiellement et qu’un standard soit élaboré. Puis hélas, pour pas mal de raisons, le berger picard sombre dans l’oubli. Après la Seconde Guerre mondiale, des éleveurs s’intéressent à la race et produisent des sujets de qualité rustiques, typiques d’aspect et de caractère.
De taille moyenne, d'aspect rustique mais élégant dans ses formes, vigoureux, bien musclé et charpenté, physionomie intelligente, vif, éveillé, caractérisé par son aspect griffoné.
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Berger de Russie méridionale
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°326 |
Taille |
62 à 72 |
Constitution |
25 à 40 kg (indicatif) |
Poil |
long (10-15 cm), grossier, épais, touffu et légèrement ondulé |
Robe |
blanche, blanche et jaune, grisâtre ou blanche marquée de gris |
Tête |
de forme allongée, stop peu accentué, grande truffe noire |
Yeux |
ovales, placés horizontalement, foncés |
Oreilles |
relativement petites, de forme triangulaire, pendantes |
Queue |
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Comportement / Caractère |
vif, souvent dominant, fier, méfiant, obéissant |
Le berger de Russie méridionale est un chien destiné à la garde des troupeaux de moutons en Russie. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de ioujnorousskaïa ovtcharka mais on le désigne aussi sous les noms de Ovtcharka de Russie méridionale, ou encore Youjak.
Son aspect général est celui d'un ours, du fait de sa robe, qui mesure de dix à quinze centimètres de long. Il est le plus souvent blanc, mais parfois gris ou beige. C'est un chien de grande taille, vif et alerte, à la musculature puissante et dont les réactions sont foudroyantes.
C'est une très ancienne race russe. En effet, dès 1797, on importa d'Espagne des moutons à toison fine et avec eux les ancêtres du Youjak : le Berger des Asturies.
Les bergers de Crimée s'intéressèrent à ce gardien de troupeau qui possédait d'excellentes qualités de travail. Il fut alors mêlé à cette race du sang de Berger de Tatarie, de Barzoï et de Rousskaïa Psovaïa (ancienne race russe qui a disparu à l'heure actuelle). La race a été développée et améliorée dans la localité d'Askanïa-Nova en Crimée.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Youjak était au bord de l'extinction. Seuls quelques exemplaires furent conservés par des amateurs d'élevage canin. Puis le Youjak commença à être utilisé systématiquement pour le travail de garde dans les grandes entreprises, les élevages et certaines unités de l'Armée rouge. Depuis la chute du mur de Berlin et l'ouverture à l'Ouest, quelques sujets ont été introduits en Europe. Les pays où l'on trouve des bergers de Russie méridionale sont la Pologne, l'Allemagne, la Hollande, la Tchéquie et la Slovaquie. En France, son introduction est récente, quelques années seulement, et l'on en dénombre à peine une trentaine...
Fierté de l'élevage russe, le berger de Russie méridionale est un chien de grande stature, mais très élégant et sans aucune lourdeur, vif à la course, à la mâchoire puissante et aux réflexes constamment en alerte.
Le Youjak est un chien de garde et de protection, aux qualités bergères incontestables.
Il est doté d'un caractère curieux et indépendant, mais n'arrive que lentement à maturité (il lui faudra environ deux ans, voire davantage).
C'est aussi un grand sensible, et capable d'une finesse étonnante. Il aime son maître et sa famille avec passion. Il est très affectueux (voire collant !) et ne dédaigne pas les caresses... Sur son territoire, le Berger de Russie méridionale est un gardien intraitable, qui même au repos surveille son petit monde sous des airs nonchalants. Il se caractérise essentiellement par un sens inné de la défense du territoire et de la famille. Il prend l'initiative de l'attaque dès qu'il le juge nécessaire.
Il ne faut pas le sous-estimer : il est plein de tempérament, vif, courageux et doté d'une ouïe très fine. Le mâle est très souvent dominant. Sa méfiance envers les étrangers est légendaire. En effet, il ne se laissera pas caresser par n'importe qui, alors... prudence !
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Berger des Pyrénées(à ne pas confondre avec le chien de montagne des Pyrénées)
Le Berger des Pyrénées ou labrit est un chien de berger de taille moyenne, dynamique et d'une grande robustesse, aussi bien adapté au travail de garde qu'à la tâche de chien de compagnie. Il a la charge de conduire les troupeaux surtout d'ovins (le Montagne des Pyrénées ou Patou a la charge de la garde du troupeau).
Berger des Pyrénées à poil long (141)
B.P face Rase U'Lys Bleu, champion de France (138)
U'Lys Bleu de la Rosselle BP Face Rase (138)
Dans la nomenclature de la Fédération cynologique internationale, le Berger des Pyrénées est classé en deux races différentes, en fonction de la longueur de son poil :
Les deux races sont rangées dans le Groupe 1 (Chiens de berger et de bouvier), section 1 (Chiens de Berger) et sous-section 7 (France).
Le Berger des Pyrénées à poil long est de loin le plus répandu. S'il ressemble à première vue à un Briard (Berger de Brie) de taille réduite, il présente en réalité de grandes différences avec celui-ci, notamment la morphologie crânienne tout à fait différente.
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Couleurs :
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fauve plus ou moins foncé, avec ou sans présence de poils noirs ;
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gris plus ou moins clair, avec souvent des taches blanches, notamment au niveau du poitrail et des pattes ;
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« arlequin » dans diverses tonalités sans présence de fauve
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noir avec ou sans taches blanches sur les pattes et le poitrail.
-
bringé
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Robe :
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Berger des Pyrénées à poil long : poil presque lisse pouvant présenter de légères ondulations ; La fourrure de cadenettes est aussi une caractéristique de cette variété.
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Berger des Pyrénées à face rase : la tête, à la différence du reste du corps, est couverte de poils courts et fins.
Dans l'ensemble, le chien de berger des Pyrénées à face rase possède les mêmes caractéristiques que le berger pyrénéen à poil long. Le crâne est à peu près aussi large que long - Le museau est un peu plus court que le crâne, mais plus long que celui du poil long ou mi-long - La longueur du corps est presque égale à sa hauteur.La tête est garnie de poils courts et fins (d'où la dénomination " face rase "). Le museau est un peu plus long que celui du berger des Pyrénées à poil long ou mi-long. Son corps est un peu plus court que celui du berger des Pyrénées à poil long, il se rapproche du format inscriptible dans un carré.
STANDARD FCI n° 141 / 02.04.2001/ F C'est un petit chien courageux, débrouillard, capable d'initiative et entièrement dévoué à son maître. Il est de caractère volontaire et une bonne poigne est généralement nécessaire pour canaliser son énergie et tirer le meilleur parti de son intelligence et de sa vivacité. Il est souvent méfiant envers les étrangers.
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Berger des Shetland
Le berger des Shetland, nommé aussi Shetland ou encore Sheltie, est un petit chien de berger originaire des Shetland. Il est issu du croisement de chiens des îles Shetland et de chiens nordiques. Il a été croisé avec est le colley d'Écosse pour lui donné son apparence actuelle.
C'est un chien sympathique, intelligent, très attaché a ses maîtres. Il possède toutes les qualités du chien de berger et adore les enfants.
C'est un chien qui a de fortes qualités pour la pratique de l'agility.
Sa taille doit être d'environ 37 cm pour les mâles et 35,5 ou 36 cm pour les femelles. Il pèse entre 7 et 10 kg.
Il possède un surpoil mi-long et un sous-poil en laine très doux et dense.
Les couleurs de robes admises sont :
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bicolore : noir et blanc ou noir et feu
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tricolore : fauve, charbonné, blanc
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bleu merle
fauve, fauve charbonné
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Berger du Caucase
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Nomenclature FCI : Groupe 2, Section 2.2, n°328 |
Taille |
62 à 69. Grand chien |
Constitution |
45 à 65 kg |
Poil |
Droit, grossier, avec un sous poil fortement développé. |
Robe |
Divereses couleurs. Gris par zones avec des nuances variées, roux, couleur paille, blanc, brun rougeâtre,
bringé, et également robe pie et parsemée de taches.
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Tête |
Crâne massif, stop pas nettement marqué, truffe forte et large généralement noire. |
Yeux |
Sombres, petits, de forme ovale, enfoncés dans l’orbite. |
Oreilles |
Pendantes, attachées haut, coupées court. |
Queue |
Attachée haut. En forme de faucille, de crochet ou d’anneau. On admet les queues coupées. |
Comportement / Caractère |
Type de très grande activité nerveuse, fort, équilibré, calme. |
Le berger du Caucase, est une race de chien originaire de Russie. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de kavkazskaïa ovtcharka.
Le berger du Caucase est un gardien dans l'âme. Son instinct de gardien est extrêmement prononcé chez les sujets mâles. Intraitable sur son territoire, incorruptible, extrêmement méfiant et agressif envers les étrangers, il se montre particulièrement protecteur avec son maître auquel il apportera une défense sans faille. Utilisé à son origine pour préserver les troupeaux des attaques d'ours et de loup, le berger du Caucase n'est pas un chien pour néophyte, il demande une éducation ferme mais sans aucune brutalité. C'est un chien capable de s'adapter à différentes conditions climatiques. Il ne demande aucun entretien particulier si ce n'est toute l'attention nécessaire afin de pallier d'éventuels problèmes. C'est l'archétype du chien rustique et endurant. Ses origines de travail sont encore très présentes et il est à ce jour avec quelques chiens d'Asie le plus près de ces origines et de son instinct initial.
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Berger du Karst
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Nomenclature FCI : Groupe 2, Section 2.2, n°278 |
Taille |
54 à 63 |
Constitution |
25 à 42 kg |
Poil |
Bien fournit, long, plat, avec un sous poil abondant |
Robe |
Gris fer; vers le ventre et les pieds, gris clair couleur sable, avec une bringeure gris foncé sur la partie antérieure des membres. Masque foncé à la tête, entouré de poils gris-beige |
Tête |
ni fine ni grossière, large au niveau des oreilles et s’amenuise insensiblement vers le nez, stop modérément marqué, sans transition brusque |
Yeux |
ni saillants ni enfoncés, en amande, de couleur châtain à marron foncé |
Oreilles |
Pendantes, attachées modérément haut, en forme de V |
Queue |
Large à sa base, en forme de sabre, de longueur moyenne, touffue, ne doit pas former de panache |
Comportement / Caractère |
bon caractère, courageux et vaillant. gardien incorruptible. |
Le berger du Karst, est un chien de berger originaire de Slovénie qui existe depuis plusieurs siècles. La Fédération cynologique internationale le reconnaît sous le nom de Kraski Ovcar.
Le chien de berger du Karst est un chien de taille moyenne, harmonieux, robuste, doté d’une musculature bien développée et d’une forte constitution. La queue et les oreilles sont tombantes. Le poil, de couleur gris-fer, est long et abondant.
Ce chien a,probablement,suivi la tribu des Illyriens dans sa migration à travers 1' Istrie et les îles dalmates. La race et son standard ont été reconnus officiellement le 2juin 1939 sous le nom de "Berger d 'lllyrie". En 1948, le standard a été complété et la race reconnue de nouveau.
Le Berger du massif du Karst est un chien de berger par excellence et un bon gardien ; aujourd’hui, il est de plus en plus souvent utilisé comme chien de garde et de défense ; si, ces derniers temps, il est surtout chien de famille, il n’en reste pas moins dans son essence un chien de berger parfait.
De bon caractère, courageux et vaillant sans être mordant, très dévoué à son maître, de tempérament modérément vif. Bon gardien incorruptible, il est méfiant envers les étrangers ; chien de compagnie agréable et obéissant, tout en gardant une forte individualité.
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Bichon à poil frisé
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Nomenclature FCI : Groupe 9, Section 1, n°215 |
Taille |
30 maximum |
Constitution |
3 à 7 kg (indicatif) |
Poil |
Fin, soyeux, tirebouchonné, très lâche |
Robe |
Blanc pur |
Tête |
Crâne plutôt plat au toucher, stop peu accentué, truffe bien noire |
Yeux |
Foncés autant que possible, bordés de paupières foncées de forme plutôt arrondie |
Oreilles |
Tombantes et bien garnies de poils finement frisés et longs |
Queue |
Portée relevée et gracieusement recourbée, sans être enroulée; elle n'est pas écourtée |
Comportement / Caractère |
Vif, gai, affectueux, très attaché à son maître et ne peux s'emparer, jamais fatigué |
Le bichon à poil frisé, autrefois appelé ténériffe est un petit chien blanc gai et enjoué.
Le bichon frisé est né sous la renaissance italienne (1400-1560) du croisement entre le bichon maltais avec d’autres petits chiens dont principalement le caniche et le barbet, chien de chasse à l’eau également ancêtre du caniche. Connu depuis le XIVe siècle, dans le bassin méditerranéen, il fut au cours de ce siècle introduit aux îles Canaries. Cet épisode lui valut de se faire appeler « Ténériffe », du nom de la capitale de cet archipel. Il conservera ce nom très longtemps, jusqu'à ces dernières années.
Le bichon frisé est introduit en France au XVIe siècle sous le règne de François Ier , qui en fait son compagnon favori . Mais c’est sous le règne d’Henri III (1574-1589)qu’il trouve son apogée, le souverain étant lui -même un fervent admirateur de cette race. C’est au cours de ce siècle, lors de l’occupation des Flandres par les espagnols, que le bichon frisé s’est implanté en Belgique. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, il est adulé des Grands de ce monde et on le trouve dans tous les salons de France en compagnie des dames et des seigneurs du royaume. Madame de Pompadour , notamment, en possède plusieurs. Sa notoriété est telle que le peintre Fragonard (1732-1806) le représente dans l’un de ses tableaux, ainsi que Goya, qui le fait apparaître dans plusieurs de ses œuvres
Au début du XIXe siècle, alors qu’il connaît sur notre territoire un petit passage vide, il jouit d’un vif succès en Espagne. On le retrouve dans toutes les cours accompagnant la plupart des notables ibériques . Dans l’Hexagone, il redevient à la mode dans la seconde moitié du XIXe siècle, sous Napoléon III . Jusqu’au début du XXe siècle, il reste le compagnon de l’aristocratie avant de se démocratiser et de devenir très prisé de la population tout entière.
Bichon frisé sur un coussin
C’est ainsi qu’à la Belle époque, on commence à voir le bichon frisé courant dans les rues, Occupé a diverse tâches. Il n’était pas rare de le rencontrer en compagnie des joueurs d’orgue de Barbarie ou encore aux cotés des handicapés .Jusqu'à la grande Guerre, il était très répandu et apprécié de toutes les populations. Malheureusement, comme pour beaucoup d’autres races, le premier conflit mondial lui porte un rude coup et dans l’entre-deux-guerres, les élevages disparaissent pratiquement.
Devant un tel désastre, un éleveur belge décide dans les années 1920 de mettre toute son énergie et tout son talent pour sauver la race. Le pari sera tenu et le bichon frisé sera reconnu par la France en 1933. Après un deuxième coup rude porté par le second conflit mondial, il renaît à nouveau et connaît des le milieu du XX e siècle un nouvel essor. En 1960, la Fédération cynologyque internationale(FCI) lui confère comme origines la Belgique et la France. Le bichon frisé connaît un véritable regain de popularité depuis les années 1970. Aux États-Unis, le Club du bichon frisé est créé en 1964 et la race est reconnue par le Kennel Club en 1973.
Le premier trait de caractère que l’on remarque chez ce petit chien, c’est sa perpétuelle joie de vivre. Toujours de bonne humeur, accueillant tout le monde avec des démonstrations de joie effrénées, il est un véritable remède contre la morosité. Aussi joueur avec les enfants qu’il est câlins avec les personnes âgées, aussi à l’aise dans un appartement que dans un jardin, il est capable de s’adapter à toutes les situations. Comme son nom l’indique, le bichon frisé doit être bichonné. C’est un chien très sociable avec les humains et les autres animaux. Cela dit le bichon frisé est un bien mauvais gardien : la grande sociabilité du bichon frisé envers tout le monde est apprécié de tous ses amateurs. Néanmoins, il est inutile de compter sur lui pour monter la garde. Il arrive parfois que le bichon soit un bon chien de garde.Totalement dénué d’agressivité, tout nouvel arrivant connu ou inconnu sera accueilli par des manifestations de joie exubérantes faites de cavalcades, de voltes et de sauts impressionnant pour un si petit chien.
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Bichon bolonais
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Nomenclature FCI : Groupe 9, Section 1, n°196 |
Taille |
25 à 30 maximum |
Constitution |
2.5 à 4 kg |
Poil |
Long sur tout le corps, lutôt flou, pas couché, mais en mèches. |
Robe |
pur, sans aucune tache ni aucune nuance de blanc |
Tête |
Stop assez accentué, truffe noire |
Yeux |
Bien ouverts, de grandeur supérieure à la normale; bord des paupières noir, iris ocre foncé |
Oreilles |
Attachées haut, elles sont longues et pendantes, plutôt rigides à leur base, |
Queue |
Attachée dans la ligne de la croupe, elle se recourbe sur le dos. |
Comportement / Caractère |
Très sérieux, en général peu remuant, entreprenant, docile, très attaché à son maître |
Le bichon bolonais est une race italienne très ancienne. La Fédération cynologique internationale reconnaît ces petits chiens blancs sous le nom de bolognese.
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Bichon havanais
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Nomenclature FCI : Groupe 9, Section 1, n°250 |
Taille |
23 à 27 (tolérance de 21 à 29) |
Constitution |
|
Poil |
poil de couverture très long (12-18 cm), doux, plat ou ondulé et peut former des mèches bouclées |
Robe |
Blanc, Fauve (de fauve clair à havane), noire. Avec éventuellement des taches |
Tête |
Plat à très peu bombé, large; front peu élevé, stop modérément marqué, truffe noire |
Yeux |
ssez grands, en amande, de couleur brun aussi foncé que possible |
Oreilles |
Implantées relativement haut, tombantes le long des joues, couvertes d’un poil en longues franges |
Queue |
Portée relevée, soit en forme de crosse, soit enroulée sur le dos |
Comportement / Caractère |
Affectueux, d’un naturel joyeux, il est aimable et aime les enfants. Facile à éduquer comme chien d’alarme. |
Très mignon et affectif.
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Bichon maltais
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Nomenclature FCI : Groupe 9, Section 1, n°165 |
Taille |
21 à 25 cm (M), 20 à 23 cm (F) |
Constitution |
3 à 4 kg. |
Poil |
très long |
Robe |
Poils dense,brillant et tombant sur la tête et les yeux |
Tête |
ronde |
Yeux |
noirs |
Oreilles |
courtes |
Queue |
poilue |
Comportement / Caractère |
joueur |
Le bichon maltais est une race de chien originaire d'Italie.
Le Bichon Maltais est connu depuis plus de 3000 ans comme un petit chien de compagnie. Il est l'ancêtre de plusieurs autres races . En France, il fait partie de la famille des bichons ( 5 variétés), à l'étranger, il est une race à part entière : un MALTAIS suivant les pays : MALTESE, MALTESER, MALTEZER etc... Chien de petite taille, avec un tronc allongé. Sa tête est plutôt large. La truffe noire est dotée de deux narines bien ouvertes. Les mâchoires sont normalement développées et d'apparence légère. Il est couvert d'une somptueuse fourrure soyeuse très longue au tomber lourd d'un blanc immaculé. De plus, il a un poil hypoallergène, qui fait que nous ne pouvons pas y être allergique. le Bichon est un chien docile, il faut faire attention à lui apprendre dès le plus jeune âge à être propre car il a des poils très longs et dur a nettoyer. À l'âge adulte, il mesure entre 20 et 23 cm de hauteur pour un poids de 2 à 4 kg. Le bichon maltais est originaire de l'île de Malte d'où son nom « maltais ».
C'est un aristocrate, un petit chien intelligent, vif et élégant. Qu'importe la situation, il sait se tenir. Il est très obéissant et très fidèle à son maître. Par contre, il peut très vite devenir le souffre-douleur des enfants. Grâce à son caractère très joueur, il est particuliérement indiqué pour aider les enfants en difficulté. C'est un chien adorable qui s'habitue à tout type de maître (20-30 ans, avec ou sans enfants, seniors...) il est très facile à éduquer, et ne demande qu'à faire plaisir,cependant il ne vit pas vieux.
Bichon maltais en train d'explorer un jardin
Les propriétaires de maltais vous diront : <<celui qui a eu un Maltais un jour aura un Maltais sa vie durant>>....
Ces chiens ne sont pas seulement petits et mignons. Ils sont en général très joueurs, et, à l'âge adulte, ils peuvent se monter également très fidèles et même protecteurs à l'égard de leur maître.
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Le petit chien de Bernadette Chirac la femme de l'ex président de la République française Jacques Chirac est un bichon maltais prénommé "Sumo".
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CH.Yankee Top de Maguelonne est un bichon maltais célébre : Champion Mondial 92, Champion de France, Champion d'Allemagne, Champion du Luxembourg, Champion de Suisse, Champion International, il a appartenu à Josiane Kriegel de l'élevage de Nisjotial.
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CH.YORKHOLME Renoir est un bichon maltais célébre : champion de France, champion de Belgique, champion d'Allemagne, champion Internationale, il a été le père de 10 champions et il a beaucoup contribué à l'évolution de la race, on peut retrouver sa trace dans la plupart des pedigrees francais et au delà. Il a appartenu à Josiane Kriegel et a été la base de l'élevage de Nisjotial.
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Billy
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Nomenclature FCI : Groupe 6, Section 1.1, n°25 |
Taille |
60 à 70 cm pour le mâle
58 à 62 cm pour la femelle
|
Constitution |
33 à 35 kg |
Poil |
ras, dur, souvent un peu gros |
Robe |
complètement blanche, blanc et café au lait, blanche avec des tâches, orange clair ou citron |
Tête |
{{{tete}}} |
Yeux |
vifs, bien ouverts et foncés |
Oreilles |
attachées un peu haut, plutôt plates et un peu tournées dans leur partie inférieure |
Queue |
longue et forte |
Comportement / Caractère |
{{{caractere}}} |
Le billy est un chien de chasse français.
À partir des descendants des Chiens Blancs du Roy, favoris de François Ier, d'Henri IV et de Louis XIV, un châtelain de Billy , commune du Poitou, eut l'idée de créer cette race. Un dosage d'espèces aujourd'hui disparues, comme le Montembœuf ou le Céris, ont donné ce superbe produit, fixé à partir de la fin du XVIIe siècle. Ce chien se rencontre rarement en dehors de sa région d'origine et sa pérennité est rendue difficile par un héritage génétique très fragile.
D'un naturel facile et agréable, c'est avant tout un chien de chasse qui a besoin de beaucoup d'exercice s'il vit en appartement, ce qui n'est pas l'idéal. Obéissant, gentil avec les enfants, il n'est jamais agressif, sauf avec ses congénères, et même au sein de la meute. Très peu mordeur, il fait un piètre gardien.
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Bouvier australien
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 2, n°287 |
Taille |
46 à 51 cm (M), 43 à 48 cm (F). |
Constitution |
env. 20 kg. |
Poil |
|
Robe |
rouge ou bleu |
Tête |
|
Yeux |
|
Oreilles |
|
Queue |
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Comportement / Caractère |
|
Le bouvier australien (en anglais australian cattle dog) est originaire d'Australie. Ses ancêtres sont les dingos, chiens sauvages peuplant le bush et les bergers importés par les colons, soucieux d'adapter leurs chiens de troupeaux au climat australien. Il existe 2 couleurs dans cette race : le rouge et le bleu. Sa taille standard va de 43 à 51 cm pour un poids d'une vingtaine de kg. Les bouviers australiens sont des chiens de troupeaux spécialisés dans les bovins. Ce sont des chiens infatigables qui ont besoin de beaucoup d'exercice. Ils sont dotés d'une grande intelligence, sont d'excellents gardiens de leur maître et de leur famille.
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Boerbel
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Nomenclature FCI : Groupe , Section , n° |
Taille |
Mâle : 66
Femelle : 61 |
Constitution |
Mâle : 60 à 80 kg
Femelle : 50 à 60 kg |
Poil |
|
Robe |
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Tête |
|
Yeux |
|
Oreilles |
|
Queue |
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Comportement / Caractère |
|
Le Boerboel, souvent orthographié à tort Boerbull en France, est une race de chiens créée par les fermiers boers en Afrique du Sud. Le mot boel ne signifie pas bull (« taureau » en anglais), mais « grand chien ». Ce chien fait partie de la catégorie des chiens d'attaque en France, bien qu'il n'y ait jamais eu d'accident en France avec ce type de chien et qu'il ne soit pas réputé dangereux ou agressif.
Créé par les colons par métissage de plusieurs races de dogues, il s'est spécialisé dans la garde des troupeaux. Les boerboels sont réputés pouvoir mettre en fuite un lion (à plusieurs tout de même). Utilisé ensuite comme chien de garde, il devient peu à peu un chien de compagnie.
On croit que les colons hollandais venus avec Jan van Riebeeck en 1652 apportèrent avec eux des molosses venus d'Europe, descendants du molosse Brabanter Bullenbijter, une race aujourd'hui éteinte. Ce Bullenbijter se serait croisé avec d´autres molosses venus d´autres pays européens ainsi qu'avec d´autres races locales. Les colons, appelés boers, se sont dispersés en remontant le pays et il se sont installés surtout dans les provinces aujourd'hui appelés Transvaal, Oranje Vrystaat (Orange État-libre) et Natal.
Le Boerboel était pour eux indispensable en tant que gardien de ferme. Il devait ainsi garder les troupeaux et chasser les animaux sauvages. Ce qui est une certitude est que l´on a fait, au début du siècle juste après la guerre anglo-boer, un croisement avec l´ancien Bulldog anglais, d'un autre type de celui que l´on connait aujourd´hui - plus grand, avec des pattes plus longues. Il y a eu également une influence de Bullmastiff anglais, car le Boerboel, étant resté isolé dans l´arrière pays, avait besoin d´apport de sang frais afin d'éviter les effets de la consanguinité. Le Bullmastiff fut importé en Afrique du Sud à la fin des années 1930 par les anglais, afin de garder les mines de diamants de la Compagnie minière De Beers. Le Boerboel, considéré comme simple chien de ferme à cette époque, ne fut pas retenu pour cette tâche.
On peut lui trouver une certaine ressemblance avec le Rhodesian Ridgeback, même si le Ridgeback est beaucoup plus léger et est un chien de chasse. Le Boerboel, bien qu'originellement présent uniquement en Afrique du Sud, se trouve à présent également dans les pays avoisinants comme le Botswana, la Namibie, le Zimbabwe (anciennement appelé Rhodésia) et la Tanzanie.
De par son emploi, on a pas porté beaucoup d’intérêt à sa sélection de la race jusqu´aux années 1960, période où a commencé l´élevage sérieux et où l'on a décidé d´inscrire des sujets typiques de la race dans un stamboek (livre d´origine). De ce fait quelques personnes ont crée une association et ont voyagé à travers le pays pour sélectionner les chiens présentant les traits les plus typiques, ceci pour pouvoir sauver la race et aussi sauvegarder l´héritage culturel afrikaaner dont fait partie le Boerboel.
Le Boerboel est un chien facile à éduquer si on lui donne affection et respect. Ce n´est pas un chien qui essaye de dominer les siens si on est juste avec lui. Il adore la vie en famille et est surtout le meilleur ami des enfants. Le mâle aime bien avoir un territoire à garder et surveille tout ce qu’y trouve alors que la femelle est un peu plus éveillée et attentive à des événements imprévus. De ce fait elle est plus efficace en tant que chien de garde que le mâle.
Le Boerboel fait partie des chiens de garde qui ne laissent généralement aucune personne non invitée par ses maîtres entrer sur son territoire. Il va grogner pour marquer mais en général il aboie très peu et peut très bien estimer le degré de garde nécessaire à chaque situation. Tant que ses maîtres sont là et lui montrent que les invités sont les bienvenus, ceux-ci n´ont absolument rien à craindre. C´est un chien qui demandera d´abord l´assentiment de ses maîtres si ceux-là sont présents ; à défaut, il agit de sa propre initiative.
De par ses origines et son long emploi comme chien de garde de ferme, le Boerboel s´entend très bien avec d´autres animaux mais, s'il vit souvent en meute, le mâle a du mal a accepter d´autres mâles sur son territoire. Il aime beaucoup jouer avec d'autres chiens et adapte sa façon à jouer par rapport à la taille de ses copains de jeux, sachant se montrer doux quand il s´agit de petits chiens ou même de chats. Il reste calme et paisible à l´intérieur de la maison mais apprécie les longues séances d'exercice physique. La race est généralement dotée d´une bonne santé, et ne rencontre pas de pathologie spécialement liée à la race, par exemple allergies ou problèmes oculaires, mais comme toute grande race il faut faire attention à la dysplasie des hanches. De ce fait ce chien doit avoir un exercice limité surtout pendant la première année de sa vie. Malgré sa taille ce chien se déplace très rapidement.
Le Boerboel apprend vite si on lui présente l´éducation et le travail comme quelque chose d´amusant et agréable. On peut entraîner son Boerboel au pistage et obtenir de bons résultats. Son intelligence le rend sensible et il s´éduque avec des réponses positives mélangées bien évidemment avec de la conséquence.
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Border Collie
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Nomenclature FCI : Groupe 1, Section 1, n°297 |
Taille |
M 53 cm, F un peu moins |
Constitution |
athlétique mais silhouette harmonieuse |
Poil |
court à long |
Robe |
toutes les couleurs sont admises, mais le blanc ne doit pas dominer |
Tête |
tête fine, front plat, le museau s’amincit graduellement |
Yeux |
ovales, de grandeur moyenne. |
Oreilles |
taille et texture moyennes; droites ou semi-dressées |
Queue |
portée bas, de longueur moyenne |
Comportement / Caractère |
ardent, vigilant, réceptif et intelligent. Ni craintif, ni agressif |
Le Border Collie est une race de chien de berger.
Origine : Grande-Bretagne - Écosse
Le Border Collie a été sélectionné à des fins pastorales, pendant plus de deux siècles. On suppose que la race a été fixée à l'aide de sang de Pointer anglais et de Setter Gordon. Par la suite, le terme "Collie" est devenu synonyme de chien de berger. La race est fixée en 1893 par l'étalon Hemp qui est considéré comme son ancêtre. Le Border Collie tire son nom de la région dite "des Borders" (mot signifiant "frontière"), qui sépare l'Écosse de l'Angleterre, berceau de la race. Ce nom a été adopté dès 1915. La Grande-Bretagne n'a reconnu la race qu'en 1976. Les premiers Border Collie sont arrivés en France au début des années 1980.
Le Border Collie se distingue plus par ses excellentes aptitudes de berger que par sa morphologie. Pour être confirmé, en France, il doit passer un examen de conformation et de caractère mais aussi et surtout un test d'aptitudes naturelles sur troupeau (10 brebis dans un parc grillagé et circulaire de 6 m de diamètre). Le Border Collie est la seule race dont la confirmation a été déléguée au club de race par la Société centrale canine.
Dans les autres pays coexistent généralement plusieurs livres des origines, à l'exemple de la Grande-Bretagne où le livre du Kennel Club (KC) répertorie les chiens d'exposition et de sport, et le livre de l'International SheepDog Society (ISDS) enregistre les chiens de travail. Un chien inscrit à l'ISDS peut d'office obtenir un pedigree KC. Par contre, un chien possédant un pedigree KC doit prouver son aptitude au travail sur troupeau pour être enregistré à l'ISDS, "au titre du mérite". Les chiens peuvent donc avoir un double pedigree.
Chiot de 9 semaines, sur canards
Les radiographies des hanches (dysplasie) et les tests oculaires (surtout atrophie rétinienne progressive), avant toute utilisation pour la reproduction, font partie des mesures de sélection indispensables, dans cette race.
Extrait standard FCI n° 297 du 24/08/88 Aspect général: chien bien proportionné; la noblesse, l’élégance et l’équilibre parfait de la silhouette harmonieuse se combinent avec une substance suffisante pour donner une impression d’endurance. Tout manque d’harmonie comme tout manque de substance est à éviter.
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Tête et crâne: crâne passablement large. L’occiput n’est pas prononcé. Les joues ne sont pas pleines, ni arrondies. Le museau qui va en s’amenuisant vers l’extrémité est modérément court et fort; le crâne et le museau sont approximativement de la même longueur. Le stop est bien marqué. La truffe est noire, sauf chez les sujets à robe marron (chocolat) où elle peut être brune. Quand la robe est bleue, la truffe doit être de couleur ardoise. Les narines sont bien développées.
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Yeux: les yeux sont bien écartés, de forme ovale, de grandeur moyenne, de couleur brune sauf chez les chiens merle où l’on admet qu’un œil ou les deux yeux soient bleus, en partie ou en totalité. L’expression est douce, vive, éveillée et intelligente.
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Oreilles: les oreilles sont de taille et texture moyennes, bien écartées, portées droites ou semi-dressées et attentives au moindre bruit.
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Mâchoire: les dents et les mâchoires sont fortes et présentent un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c’est-à dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées bien d’équerre par rapport aux mâchoires.
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Cou: l’encolure est de bonne longueur, forte et musclée, légèrement rouée; elle va en s élargissant vers les épaules.
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Avant-main: vus de face, les membres antérieurs sont parallèles. Vus de profil, les canons métacarpiens sont légèrement obliques. L’ossature est forte mais sans lourdeur. Les épaules sont bien inclinées; les coudes sont contre le corps.
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Corps: d’apparence athlétique. Les côtes sont bien cintrées; la poitrine est bien descendue et assez large. Le rein est bien descendu et musclé. L’abdomen n’est pas remonté au niveau du flanc. La longueur du corps est légèrement supérieure à la hauteur au garrot.
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Arrière-main: l’arrière-main est large et musclée; son profil descend gracieusement vers l’attache de la queue. Les cuisses sont longues, larges et musclées; les grassets présentent une bonne angulation; les jarrets sont forts et bien descendus. Du jarret au pied, les postérieurs doivent avoir une bonne ossature et, vus de derrière, ils sont parallèles.
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Pieds: de forme ovale. Les coussinets sont épais, forts et sains. Les doigts sont cambrés et serrés. Les angles sont courts et forts.
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Queue: modérément longue, la dernière vertèbre atteignant au moins le jarret; attachée bas, bien garnie de poils, elle se termine par une courbe vers le haut, parachevant la grâce de la silhouette et l’harmonie du chien. La queue peut se relever quand le chien est en action mais n’est jamais portée sur le dos.
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Allures: l’allure est dégagée, régulière et facile, les pieds se levant au minimum. Elle donne l’impression que le chien est capable de se mouvoir à pas furtifs et très rapidement.
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Poil: deux variétés
Test d'aptitudes sur bovins
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modérément long.
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court.
Dans les deux variétés, le poil de couverture est dense, de texture moyenne et le sous-poil est doux et serré, formant une bonne protection contre les intempéries. Dans la variété à poil modérément long, les poils abondants forment une crinière, des culottes et une queue de renard (brosse). Le poil doit être court et lisse sur la face, aux oreilles, sur les membres antérieurs (excepté pour les franges), sur les membres postérieurs, des jarrets aux pieds. Toutes les couleurs sont admises. Le blanc ne doit jamais dominer.
Le Border Collie est un chien de berger tenace, travailleur, très docile, concentré, ardent, vigilant, réceptif, intelligent, ni craintif, ni agressif. Cependant, il ne se contente que très difficilement du seul rôle de chien de compagnie: sa sélection, basée sur le travail, en fait un animal dynamique, actif et demandeur d'activités. Un Border Collie dont le potentiel travail n'est pas exploité - que ce soit par le sport ou l'utilisation sur troupeau, car il peut tout faire - peut devenir un danger pour son environnement et sa famille, s'il développe des troubles comportementaux (destruction, stress ...) dus à l'ennui. Il peut alors satisfaire son instinct sur des dérivatifs: vélos, voitures, chats, oiseaux, voire sur des enfants qui jouent. Des morsures ne sont pas exclues. Presque totalement sélectionné pour le travail sur troupeau, le Border Collie présente une particularité bien spécifique: il a un besoin irrépressible, presque obsessionnel, de rassembler, de rabattre tout ce qui semble se disperser ou fuir. Il peut cependant être un parfait compagnon, pour peu qu'on lui propose suffisamment d'activités.
Par contre, la sélection et le travail des éleveurs ont engendré une grande diversité de caratères et d'apparences. Dans l'idéal, le Border Collie n'est jamais agressif. Il ne doit pas être craintif ni excessivement soumis: c'est un chien équilibré, intelligent, capable d'analyser de nombreuses situations. Facile à dresser - si on tient compte de son très fort instinct de "rabatteur" et si on sait faire preuve de souplesse - il est capable d'apprendre et d'effectuer toutes sortes de tâches.
Le "pouvoir de l'oeil" chez un chiot de 3 mois, sur moutons
L'activité de prédilection du Border Collie reste la garde et le déplacement des troupeaux - ovins, bovins, voire caprins, volailles, etc. - où il peut exprimer pleinement ses capacités et donner libre cours à son instinct. Ardent travailleur, généralement docile mais sachant prendre des initiatives, très complice avec son maître, il possède une grande force: celle du "pouvoir de l'oeil". On dirait qu'il hypnotise les animaux sur lesquels il doit veiller. De ce fait, il travaille de manière très précise, généralement en douceur, même s'il sait aussi s'imposer par les crocs, si nécessaire. C'est le chien le plus utilisé dans les exploitations agricoles, et c'est également la race la plus représentée dans les concours sur troupeaux, quels qu'ils soient ("inter-race" ou "spécial Border").

Le Border Collie au travail
En Grande-Bretagne, on l'emploie aussi dans différents secteurs: police, douane, assistance, recherche en décombres. Il est polyvalent.
Grâce à son extrême rapidité, sa souplesse, son gabarit et sa capacité d'apprendre, le Border Collie s'est taillé une large place dans les concours d'agility. Bien maîtrisé par un connaisseur de la race, il peut être un compétiteur redoutable. Mais il n'est pas à mettre entre toutes les mains!
Cette discipline qui demande légèreté, précision et vitesse convient également très bien au Border Collie.
Sa ténacité fait du Border Collie un chien parfaitement adapté à la course à pied et à la traction en VTT. Un travail régulier permet de développer ses capacités d'endurance et d'obtenir d'excellents résultats.
Très docile, le Border Collie excelle dans ces deux disciplines basées avant tout sur la complicité avec le maître et sur la disponibilité et le calme du chien. On le retrouve également très souvent sur les podiums de ces deux disciplines.
Le Border Collie est de plus en plus reconnu comme un chien guide d'aveugle parce qu'il est volontaire, loyal, rapide, hyperactif et qu'il se concentre bien. Par contre, il s'adapte mal à un comportement différent du sien (une personne lente, par exemple) et son instinct de "rassembleur" est parfois trop vivace.
Voici encore un sport dans lequel le Border Collie peut aussi s'épanouir car il possède les principales qualités requises: le gabarit assez léger, la rapidité et l'agilité.
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Border terrier

Border Terrier |
Nomenclature FCI : groupe 3, section 1, n°10 |
Taille |
30cm en moyenne. |
Constitution |
5,9 à 7,1 kg. (M), 5,1 à 6,4 kg (F) |
Poil |
Le poil est dur et dense et le sous-poil serré. |
Robe |
Rouge, froment, grisonné et feu ou bleu et feu. |
Tête |
ressemble à une loutre |
Yeux |
Foncés, à l'expression vive. |
Oreilles |
Petites, en forme de "V". Elles sont modérément épaisses et tombent vers l'avant tout contre la joue. |
Queue |
assez courte et assez épaisse |
Comportement / Caractère |
Combinant activité et courage. |
Le Border Terrier est une race de chien originaire d'Écosse.
Il porte le nom de la région des Borders, au sud de l'Écosse, où il a été élevé. Il serait issu de l'ancien type de Bedlington avec des apports de Lakeland Terrier et de Dandie Dinmont Terrier. Son nom s'impose en 1880. Un club spécialisé est créé en 1920. Il est d'abord utilisé pour la chasse aux renards et pour accompagner les meutes de chiens courants. Très rare en France jusqu'en 1985, il connaît depuis un réel engouement. Rustique, d'une endurance exceptionnelle, plein d'allant, capable de suivre un cheval, courageux et fort. Il est doté d'une forte personnalité mais avec un heureux caractère. Très attaché à ses maîtres, il adore les enfants. Il s'adapte à la vie en appartement si on lui propose de longues et fréquentes sorties.
Son entretien est très simple : deux épilations annuelles et un brossage une fois par semaine. Pour ne pas abîmer son poil, il est déconseillé de le laver trop souvent.
Le Border Terrier est de plus en plus connu pour ses prouesses en agility !
BORDER TERRIER : Standard officiel - origine : SCC
TRADUCTION : Prof. R. Triquet.
ORIGINE : Grande Bretagne.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 24.06.1987.
UTILISATION : Terrier.
Aspect général : Essentiellement un terrier de travail. Capable de suivre un cheval.
Comportement / Caractère : Combinant activité et courage.
Tête : La tête ressemble à celle d'une loutre.
Région Crânienne : Crâne : Modérément large.
Région Faciale : · Truffe : On préfère la truffe noire, mais la truffe couleur foie ou chair ne constitue pas un défaut grave. · Museau : Court et fort. · Mâchoires/dents : Articulé en ciseaux, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à l'aplomb dans les mâchoires. La denture juste (incisives bord à bord) est acceptable. Le prognathisme inférieur ou supérieur constitue un défaut majeur et doit être rejeté. · Yeux : Foncés, à l'expression vive. · Oreilles : Petites, en forme de "V". Elles sont modérément épaisses et tombent vers l'avant tout contre la joue.
Cou : De longueur modérée.
Corps : Haut, étroit et assez long. · Rein : Fort. · Poitrine : Côtes bien cerclées vers l'arrière du thorax, mais pas en plein cintre, les deux mains devant pouvoir faire le tour d'un Border Terrier saisi derrière les épaules.
Queue : Modérément courte et assez épaisse à la base, elle va ensuite en s'amenuisant. Elle est attachée haut et portée gaiement, mais pas recourbée sur le dos.
Membres :
Membres antérieurs : Droits; leur ossature n'est pas trop lourde.
Membres postérieurs : Bien profilés.
Pieds : Petits; les coussinets sont épais.
Allures : Allures dégagées permettant de suivre un cheval.
Peau : Epaisse.
Robe :
Poil : Le poil est dur et dense et le sous-poil serré.
Couleur : Rouge, froment, grisonné et feu ou bleu et feu.
Poids : Mâles : entre 13 et 15 ½ livres anglaises (5,9 kg et 7,1 kg), femelles : entre 11 ½ et 14 livres anglaises (5,1 kg et 6,4 kg).
Défauts : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité et de son effet sur l’aptitude au travail de ces terriers.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
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Bouledogue
Le bouledogue, bouledogue français ou bull-dog est une race canine de la race molosses qui apparut d'abord en orient avec le molosse de Sumer dont les principales caractéristiques sont un crâne très développé et une imposante musculature. Il descend du dogue du Tibet , ancêtre de tous les chiens de type molosse et dont il tire certaines particularités, comme le museau aplati et la mâchoire puissante. Le poil est assez court, de couleur généralement bringé. La taille du bouledogue est moyenne, et en fait un type de molosse relativement petit.
Les fossiles qui pourraient permettre de situer la localisation d'origine des chiens de ce type sont rares. En revanche, il existe des indices anciens de leur existence : les Assyriens ont laissé des bas-reliefs datés du Xe siècle av. J.-C., où apparaissent des chiens de ce type, proches du chien du Tibet.
Deux bouledogues français
Leur caractère agressif et leur aptitude naturelle pour le combat en ont fait des auxiliaires prisés des groupes de guerriers barbares venant des régions orientales. La race initiale, présente depuis environ de 5 000 ans dans la région du Tibet et utilisée principalement comme arme et comme assistant pour la chasse de gros gibier, a beaucoup évolué au long de son parcours vers l'Europe, du fait des contraintes de la vie nomade et des croisements avec des races locales.
Leur utilisation comme animaux de combat, contre d'autres chiens ou contre des fauves (ours, lions, taureau, etc.) est également attestée, suscitant admiration pour leur courage. Ces pratiques n'ont commencé à régresser au Royaume-Uni qu'en 1835, lorsqu'une loi les a interdites : elles ont pourtant perduré de manière clandestine pendant un demi-siècle au moins. Ce sont ces pratiques qui lui ont donné son nom : bull-dog (bull, en anglais, signifie taureau), francisé ensuite en bouledogue.
La taille moyenne a diminué régulièrement entre leur introduction en Europe et la fin du XIXe siècle, en même temps que d'autres variations morphologiques, par sélection des individus les moins imposants.
Leur utilisation a ensuite évolué vers la chasse aux rongeurs, par croisement avec des chiens de type terrier, ce qui a contribué à améliorer leur ténacité. Ces métissages successifs ont sans doute produit des individus aux oreilles droites, mais la norme est aux oreilles pendantes.
C'est vers 1850 que ce chien est importé en France par des ouvriers britanniques. Il rencontre un certain succès comme chien ratier auprès des commerçants. Ce n'est que plus tard après cette francisation qu'il devient un chien de compagnie apprécié par les Occidentaux des deux côtés de l'océan Atlantique.
Fin du XIXe siècle, le Kennel Club acceptait déjà comme canon des toy bulldogs, proches des bouledogues français. Ce qui fut l'objet de discussions interminable entre Français et Britanniques… Néanmoins les Français maintiennent l'idée que le canon de la race leur appartient et que la race existait bien avant. Il est probable que ces toy bulldogs s'accouplèrent avec de petits ratiers français et que de ces croisements apparut ce petit chien de 11 kg, plus proche du bouledogue que du ratier. Une sélection devait donner la préférence aux oreilles droites plutôt que repliées et à un corps plus trapu. Ces chiens étaient à la fois utilisés pour la chasse des rongeurs indésirables et comme chien de compagnie, notamment auprès des femmes de petite vertu où leur originalité séduisait les visiteurs. À cette époque, Toulouse-Lautrec adora ces petits chiens amusants, effrontés, avec une frimousse remarquable. La popularité de ce chien croissait auprès de certains amateurs comme Édouard VII du Royaume-Uni qu'on peut voir sur certaines photographies en compagnie de son bouledogue français appelé Peter. La race connut un succès fracassant jusqu'aux États-Unis où des personnalités comme Josephine Baker s'entichèrent de leur petit animal. Avec les difficultés et les affres des guerres mondiales, beaucoup d'éleveurs de chien abandonnèrent leur élevage, si bien que cette race a progressivement perdu sa notoriété. On remarque cependant à partir de 1980 un regain pour l'élevage du bouledogue français. Les bouledogues français sont parfois appelés « Dondon » ou « Boulis » par les passionnés.
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Bouvier de l'appenzell
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Nomenclature FCI : groupe 2, section 3, n°46 |
Taille |
50 à 56 cm |
Constitution |
presque inscriptible dans un carré, robuste |
Poil |
Double |
Robe |
Fond noir ou havane, marques symétriques de couleur feu ou blanche |
Tête |
Crâne assez plat, stop peu accusé, truffe noire ou marron |
Yeux |
Petits en amande, brun foncé à marron |
Oreilles |
larges et tombantes |
Queue |
Forte de longueur moyenne |
Comportement / Caractère |
Vif, hardi et méfiant. |
Le Bouvier de l'Appenzell est un chien de bouvier suisse.
A l'origine chien de conduite et de protection des troupeaux, de pistage et de garde. De nos jours, essentiellement chien de garde et de compagnie.
Taille idéale : mâle, 52-56 cm; femelle 50-54 cm, avec une tolérance de 2 cm en plus ou en moins pour les deux sexes.
Le poil est droit, dense et brillant, avec un sous-poil dense. La couleur de base est noire ou havane, avec des marques symétriques feu ou blanches.
Son poil fin demande peu d'attention. Supprimez de temps en temps des poils tombants avec une brosse en caoutchouc.
C'est un chien robuste, posé, brave et intelligent, en outre très vivant et doté d'un instinct de garde naturellement aiguisé. Très vif et nerveux, ce chien ne convient pas à des personnes fragiles (personnes âgées entre autre).
Il répond mieux à un dressage équilibré, ferme et cohérent. Dans sa jeunesse, faites en sorte qu'il expérimente de la façon la plus positives des situations variées et ses rencontres avec les gens et les autres animaux. Il apprend assez vite, en partie grâce à son intelligence développée, mais aussi parce qu'il aime être occupé à un travail.
C'est un chien qui ne s'adapte pas au chenil. Il aime certes la vie au grand air, mais seulement en compagnie de son maître. L'agility est un sport qui lui convient parfaitement.
Il s'entend généralement bien avec les autres chiens. La présence de bétail et d'autres animaux de compagnie se passe également sans problème s'il y a été habitué dans sa jeunesse. Il est assez méfiant face aux étrangers mais accueille les amis avec effusion. Un individu sain et bien dressé se montre également doux avec les enfants. Il est dévoué à l'ensemble de la famille mais tend à développer des liens plus exclusifs avec son maître en particulier.
Un chien comme celui-ci n'est pas à sa place dans un environnement urbain ou un immeuble de banlieue. Il a besoin d'être dehors et s'attache fortement à son territoire.
Ses instincts de chien de troupeau en fond tout,le contraire d'un vagabond. Dans une ferme, il pourra se dépenser à sa guise. Il faudra lui consacrer de longues promenades et pour qu'il soit pleinement heureux.
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Bouvier bernois
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Nomenclature FCI : groupe 2, section 3, n°45 |
Taille |
58 à 70 cm |
Constitution |
40 à 50 kg |
Poil |
Long, lisse ou légèrement ondulé |
Robe |
Noire tricolore
Plastron blanc en forme de croix de saint André
Liste blanche sur le museau et entre les yeux
Bouts des pattes et bout de la queue blanche recherchés mais non obligatoires
Taches rousses au-dessus des yeux, sur les membres et les joues
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Tête |
Tête puissante, crane de face et de profil peu bombé |
Yeux |
de couleur foncée |
Oreilles |
triangulaire, arrondie à l'extrémité,
attachée haut, tombante et bien accolée à la tête.
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Queue |
Attachée haut, portée gaiement |
Comportement / Caractère |
calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres |
Le bouvier bernois est une race de chien dont la fédération cynologique internationale attribue l'origine à la Suisse.
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Appartenant à la famille des grands bouviers suisses, son nom provient du nom allemand Berner Sennenhund, signifiant chien alpin de vacher de Berne.
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En 1907 : Création du club suisse de "Dürrbachler" pour promouvoir l'élevage des bouviers bernois (c'est pourquoi les bouviers bernois se sont fait appeler les dürrbach jusqu'en 1913).
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En 1899 : Création de l’« association la Berna », regroupant les éleveurs de chiens de race. Celle-ci présentera en 1902 les chiens de dürrbach lors d'une expostion.
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En 1907 sera fondé le « club suisse du chien de dürrbach » pour l’amélioration de la race, et permettra à la race d’être inscrite au livre des origines suisses.
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Longtemps appelé « Cheval du pauvre », surnom dû à sa tâche consistant à emmener les bidons de lait sur une charrette, certaines associations en ont fait un chien guide d’aveugle, et il est également utilisé en Suisse comme chien de recherche pour retrouver les skieurs enfouis sous la neige. À l’heure actuelle son principal rôle est d’être un excellent chien de compagnie.
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La rumeur veut que le bouvier fut croisé en 1949 avec un terre-neuve pour adoucir son caractère.
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Couleurs :
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tricolore
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Robe noire
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Plastron blanc en forme de croix de saint André
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Liste blanche sur le museau et entre les yeux
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Bouts des pattes et éventuellement bout de la queue blancs
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Taches rousses au-dessus des yeux (appelées pastilles), sur les membres et les joues
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Physique :
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Tête puissante
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Crâne de face et de profil peu bombé
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Oreille : triangulaire, arrondie à l'extrémité, attachée haut, tombante et bien accolée à la tête.
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Stop bien accusé
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Sillon frontal peu marqué
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Pattes courtes, arrondis avec doigts serrés et bien cambrés
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Poils : long, lisse ou légèrement ondulé
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Défauts (empêchant sa confirmation au LOF – Livre des Origines Françaises) :
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Chien peureux ou agressif
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Fond de robe autre que noir ou non tricolore
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Absence de plus de deux prémolaires, entropion, ectropion,
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Ligne supérieure fortement inclinée, queue enroulée, queue cassée,
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Ossature fine, poil bouclé, nez fendu, œil bleu, poil court,
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Absence de blanc en tête, liste trop large. Sur le museau, blanc qui dépasse la commissure des lèvres. Balzanes blanches remontant trop haut. Marques en tête, au cou et au poitrail d'une asymétrie frappante.
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Monorchidie, Chryptorchidie (un seul testicule ou absence totale) pour les mâles.
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Grand, calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres. Cette race a en effet grand besoin de contact humain, il est même surnommé par certains « pot de colle », dû à son grand attachement à ses maîtres. Sa nature de gardien fait en sorte qu'il fera preuve de méfiance à l'arrivée d'un nouveau venu. Cette méfiance se dissipera dès qu'il aura eu le temps d'évaluer le "prédateur". Dès lors, il deviendra très agréable avec tout nouveau venu. C'est un chien adorable !
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Tranquille et peu sportif, il nécessite tout de même de longues promenades, d’un naturel peu fuyard, il ne s’écartera jamais hors de portée de vue de ses maîtres, il reste néanmoins d’un naturel très curieux.
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Le dressage doit se faire à l'aide du renforcement positif car l'utilisation d'un étrangleur le fera fuir la pression, d'où sa réputation d'être têtu. Quelques cas de morsures ont même été relatés chez des bernois tentant de "sauver leur vie" tellement le dressage aura été sévère. Le bernois ne passera à l'action que si seulement sa vie est en danger. Néanmoins son éducation se fera rapidement grâce à ses facultés d’adaptation et à son intelligence. Leurs cerveaux sont de vraies éponges d'apprentissage.
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Même s'il n’est pas un chien de garde au sens populaire du terme (attaque), ses origines de gardien de ferme refont surface en présence de toutes activités suspectes. Il saura avertir ses maîtres et dissuader tout intrus par ses aboiements. Attention, le bernois n'aboie pas beaucoup, mais lorsqu'il le fait, c'est avec beaucoup de conviction. Aux maîtres de prendre la relève (c'est qu'il n'est pas très vaillant)
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Dysplasie : Anomalie génétique souvent présente chez les grandes races. Touche les articulations et particulièrement les coudes et les hanches. En examinant la laxité des hanches et des coudes observée sur une radiographie, les européens classeront le chien de (A) Excellent à (E) dysplasique sévère. La méthode d'évaluation de l'Orthopedic Foundation for Animal (OFFA) est la plus répandue en Amérique du Nord. Un peu comme la méthode européenne, elle classe les chiens selon l'échelle: Excellent, Bon, Passable, dysplasique léger et dysplasique sévère. La fiabilité de cette méthode a été remise en cause par l'université de Pensylvanie qui, en 1993, a instauré un protocole de recherche très rigoureux afin d'identifier la cause des erreurs d'évaluation qu'engendre cette méthode de dépistage.
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Moins connue car beaucoup moins subjective, la méthode PENNHIP mesure le degré de laxité, indice de la probabilité d'apparition de la dysplasie. Les résultats sont exprimé sur une échelle de 0 à 100, 100 étant une dysplasie sévère. En date du 1er janvier 2007, le meilleur bouvier bernois avait obtenu un pointage de 0.23, le pire totalisant 1.16 avec une moyenne pour l'ensemble des 1 185 bouviers bernois observés de 0.52.
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Cancer : le cancer touche très souvent le bouvier bernois, environ 9,7% de la population selon une étude du Bernese Mountain Dog Club of America
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Otite et gale auriculaire : comme tout chien à oreilles tombantes, le bouvier bernois est sujet aux otites et aux gales auriculaires, un traitement préventif est conseillé
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retournement de l'estomac : Bien que n'étant pas à proprement parler une maladie, le retournement d'estomac peut tout de même amener à la mort et est courant chez les gros chiens, et de plus nécessite une intervention chirurgicale de toute urgence.
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Bouvier de l'Entlebuch

Le bouvier de l’Entlebuch est un chien de bouvier suisse
À l'origine chien de conduite des troupeaux et de garde de propriétés, entre autres utilités. De nos jours chien de garde et de compagnie.
Hauteur à l'épaule : 40-50 cm.
Le poil est court, serré et très près du corps, dur, lisse et brillant; le sous-poil est épais et laineux. Les couleurs de la robe sont celles de tous les bouviers suisses : fond noir avec des marques symétriques feu (allant du jaune au brun-rouille) et blanches.
En période de mue, utilisez un peigne spécial à double rangée de dents métalliques pour bien traiter le sous-poil. En temps normal, l'entretien est restreint.
C'est un compagnon vif, au tempérament affirmé mais égal, un bon chien de garde courageux qui ne se laisse pas facilement corrompre. Intelligent et ardent, il aime apprendre.
C'est à un maître à la main ferme et sachant rester cohérent dans ses démarche, capable de développer un dressage équilibré. En période de socialisation, faites en sorte que ce chien, qui apprend très vite, puisse expérimenter fréquemment et de façon positive des situations et des rencontres humaines et animales variées. Ne le reléguez surtout pas au chenil, s'il aime effectivement être dehors, il faut absolument que se soit en compagnie de son maître.
Pour lui, comme pour tous les bouviers suisses, la famille est la priorité numéro un. Il vous avertira si quelque chose d'anormal se produit. Plutôt méfiant à l'égard des inconnus, il annoncera à tous coups leur présence. Les représentants de la race sont pour la plupart doux avec les enfants et posent rarement des problèmes avec les autres animaux de compagnie et de bétail.
Ce bouvier a besoin de beaucoup d'exercice et doit être toujours occupé. N'attendez pas de lui une grande adaptabilité; il deviendra vite ombrageux et développera des réactions incertaines si vous restreignez ses sorties à trois petits tours quotidiens. Il possède un instinct territorial assez développé et se montre peu enclin au vagabondage. C'est un bon concurrent pour l'agility.
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Bouvier des Flandres
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Nomenclature FCI : groupe 1, section 2, n°191 |
Taille |
59 à 68 cm |
Constitution |
27 à 45 kg |
Poil |
Rude et mat, texture sèche |
Robe |
du fauve au gris |
Tête |
Massive |
Yeux |
de couleur foncée |
Oreilles |
triangulaires, portées bien droites |
Queue |
coupée à la deuxième ou troisième vertèbre |
Comportement / Caractère |
calme, affectueux, et fidèle à ses maîtres |
Le bouvier des Flandres appartient à la grande famille des Bouviers, chiens destinés à la garde des troupeaux de gros bétail. On pense généralement que la race du Bouvier des Flandres vient de l'Espagne et fut amenée en Flandre lors de l'occupation des Flandres par l'Espagne.
La race ne fut reconnue qu'en 1912. Après la Première Guerre mondiale, il fut nécessaire de reconstituer le cheptel en grande partie décimé durant l'occupation des Flandres. En 1960, un accord entre les éleveurs belges et français permet de fixer définitivement les critères de la race.
Outre une force physique peu commune, ce chien possède des qualités d'intelligence qui lui permettent de rendre service aussi comme chien de garde, chien de défense et de police et chien de pistage.
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Court et trapu, la distance de la pointe de l'épaule à la pointe de la fesse doit être à peu près égale à la hauteur au garrot
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Les couleurs admises vont du fauve au gris, souvent bringé ou charbonné. Le noir uni est admissible, mais peu apprécié en concours. Les couleurs délavées sont indésirables. Le poil est rude et mat, de texture sèche. Il doit être ni trop long, ni trop court, ébouriffé mais non laineux ni bouclé.
C'est un chien très fidèle, très attaché tant à son maître qu'au reste de la famille. Il est résistant, toujours en alerte et courageux, d'un comportement égal. Intelligent, il aime travailler et fait preuve de sensibilité.C'est généralement un animal sociable qui, pourvu qu'il ait été habitué tout jeune à la présence des chats, s'entendra bien avec eux et ses semblables. Avec les enfants, il forme généralement une bonne association. Il regarde les inconnus avec suspicion et se montre très protecteur pour sa famille, sa loyauté est réputée.
Il lui faut un dressage bien équilibré et qui reste cohérent dans ses principes. Moins vif que le berger allemand, le bouvier des Flandres apprend néanmoins les ordres nouveaux relativement vite, et une fois la chose acquise, il s'en souviendra pour longtemps.
Chien originairement habitué à vivre en extérieur, il a besoin d'une activité physique modérée et appréciera de longues promenades ou un petit trot à côté d'une bicyclette.
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Boxer
Le boxer race d'origine Allemande faisant partie de la famille des Molosses. Il est issu d'un croisement, en 1880, entre un bullenbeisser germanique et d'un Bulldog anglais. Les ancètres du Boxer étaient appréciés pour leur aisance à conduire les animaux de la ferme ainsi que pour la chasse. Chien militaire durant la première guerre mondiale (sentinelle,gardien,porteur)
Le boxer est un chien de taille moyenne, au poil ras, d'aspect ramassé, à la construction carrée et à l'ossature puissante. Il peut être de couleur fauve ou bringé, avec un maximum d'un tiers de blanc. La musculature est sèche, fortement développée et saillante (visible et marquée, sans excès de graisse). Les allures sont vives, pleines de noblesse et de puissance. Le boxer mâle mesure 61 cm environ pour 32 kilos. (Son standard précise : pour le mâle, la taille doit être comprise entre 57 et 63 cm ; pour la femelle la taille doit être comprise entre 53 et 59 cm — taille mesurée au garrot). Il ne doit sembler ni lourd, ni pataud, mais il ne doit pas non plus manquer de substance, ni paraître léger.
Le Boxer est équilibré, courageux, calme, a les nerfs solides, franc, attaché à sa famille et son maître, très docile envers les enfants mais il reste méfiant envers les étrangers.Il est aussi sociable, fidèle, impétueux, dynamique et vigilant. A la maison le Boxer est détendu et calme, en ballade il se défoule et joue ce qui signifie qu'il a besoin d'exercice. Le puissant Boxer a besoin de se dépenser, ce n'est pas un chien pour les pantouflards. Grâce à cela le Boxer est un vrai chien de famille qui aime les enfants. Pour autant il a son caractère, la force n'amènera à rien avec lui. Avec de la patience par contre il sera facile à élever malgré cette particularité de caractère. Il se comporte bien avec les autres chiens. Le Boxer n'a pas de fausseté dans son caractère. D'autres caractères sont considérés comme des tares donc non souhaitées. On s'attache facilement à cette race, d'autant plus qu'elle est tres joueuse !!!
Les Boxer blancs descendants de "Meta von der Passage" .
La nièce de "Mülbauer's Flocki", "Meta von der Passage", est considérée de nos jours encore comme la mère de la race Boxer. Petite, trapue et forte, elle était de couleur blanche. Elle eut une descendance nombreuse et homogène et engendra de nombreux champions.
Son fils, "Hugo von Pfalzgau", engendra "Rolf von Vogelsberg" en 1908, lui même père de "Rolf Walhall". Il n'est donc pas étonnant que l'on retrouve actuellement la trace de la mythique "Meta von der Passage" sous la forme de chiots blancs ou caille dans certaines portées.
De nombreux éleveurs les supprimaient à la naissance mais cette pratique barbare se pratique de moins en moins. De plus en plus d'éleveurs les cèdent pour la compagnie sous réserve qu'ils soient stérilisés.
Aucune statistique fiable ne peut être produite sur le nombre de naissance de chiots blancs car un très grand nombre est supprimé à la naissance sans être déclaré. Il existe une méthode connue des éleveurs pour éviter la naissance de chiots blancs. Elle consiste à n'accoupler que des géniteurs de couleur fauve ou bringé n'ayant aucune liste blanche sur la tête.
Il faut également savoir qu'ils ne sont pas reconnus par le standard, ils sont non confirmables et leur reproduction est alors écartée de la race
Pour quelles raisons les Boxers blancs ne sont-ils pas reconnus ? Il en existe plusieurs, dans le passé, pendant les guerres de 1914/1918 et 1939/1945, le Boxer était utilisé comme chien de guerre, il était aussi utilisé par la police, hors pour un chien de guerre et de police il est évident que le blanc n'était pas bienvenu car trop visible la nuit. De plus, les éleveurs allemands ne pouvaient pas élever plus de six chiots par portée, ils commencèrent donc à éliminer les chiots blancs.
Plus tard la couleur blanche fut définitivement rejetée du standard à cause des tares transmises Cécité, Surdité, qui peuvent sauter une génération et refaire surface ensuite.
Soyez vigilants ! Actuellement le Boxer blanc est à la mode, des "éleveurs" peu scrupuleux, en profitent pour présenter le Boxer blanc comme une rareté et vendent des chiots blancs issus de parents non Livre des origines Français sous des appellations diverses ( Boxer Norvégien, Boxer des Neiges ou du grand Nord !) plus chers qu'un Boxer fauve ou bringé, voire parfois le double du prix d'un Boxer confirmable !
On peut trouver des Boxer blancs chez certains éleveurs de boxers L.O.F. avec toutes les garanties d'un boxer Livre des origines Français déclaré à la S.C.C. avec recherche des tares sur les ascendants à un tarif raisonnable. Un Boxer blanc inscrit au Livre des origine Français malgré qu'il ne soit pas confirmable est garant vis-à-vis du standard et du caractère si attachant du Boxer, et autorise la pratique des disciplines sportives pour lesquelles il ne serait pas autorisé dans le cas contraire, sans oublier le risque que comporte la possession d'un chien non Livre des origines Français pouvant être considéré comme chien dangereux par la loi Française.
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Boyklin Spaniel

Boykin Spaniel |
Nomenclature FCI : groupe , section , n° |
Taille |
39–45 cm(M); 35-41 cm(F) |
Constitution |
13,5-18 kg (M); 11,5 kg à 16 kg (F). |
Poil |
du plat à l'ondulé |
Robe |
brun-rouge, marron ou chocolat |
Tête |
|
Yeux |
jaunes ou marron |
Oreilles |
longues et larges |
Queue |
coupée, 6-7,5 cm |
Comportement / Caractère |
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Le Boykin Spaniel est une race de chien originaire du sud des États-Unis.
La version du club de la race dit qu'un M. Alexander L. White a trouvé un petit chien lorsqu'il sortait d'une église Méthodiste à Spartanburg, Caroline-du-Sud, vers 1900. White en a fait son chien de famille. Trouvant qu'il etait bon chasseur, White a engagé un dresseur qui s'appelait Lemuel Whitaker "Whit" Boykin. Desormais, la race prendra son nom.
Le Boykin serait le produit de croisements de plusieurs races: le Chesapeake Bay Retriever, l'English Springer Spaniel, le Cocker américain, et le chien d'eau américain. Il est probable que le chien White a trouvé était un chien d'eau américain; il est certain que les croisements avec cette race continuent jusqu'aux années 1970. Le registre officiel de la race n'est établi qu'en 1979.
Il ne faut surtout pas confondre le Boykin avec le chien d'eau américain. Le Boykin est un peu plus petit, son poil est moins bouclé, et on lui coupe la queue. Le nouveau standard United Kennel Club de dit rien sur le sous-poil. Au contraire, le standard du Boykin Spaniel club fait mention du sous-poil; celui-ci sera le standard de l'American Kennel Club.
Le Boykin est un chien de taille moyenne. Il est leveur de gibier et rapporteur. Il est bien adapté aux eaux chaudes du sud-est des États-Unis. Il bon nageur, docile et actif.
Le Boykin n'est pas reconnu par la Fédération cynologique internationale ni, en France, par la Société centrale canine. Aux États-Unis, l' United Kennel Club reconnait cette race. L'American Kennel Club (AKC) lui donne un registre provisoire comme foundation stock ce qui ne lui permet pas de participer aux concours de conformation. Le projet d'inscription du Boykin avec l'AKC est au centre d'une controverse entre les deux clubs de la race (voir liens externes).
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